1. Cruauté féminine


    Datte: 08/09/2023, Catégories: fépilée, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... mais tout le monde semble avoir oublié que nous ne sommes qu’une seule et même espèce et non des êtres de races différentes. L’espèce humaine. Ah non ! Il y a une autre espèce. Cette espèce de con. L’imposition du tutoiement. Ça m’agace vraiment ce genre de manière. Si encore on était passé sous coloscopie dans la même salle d’opération… Mais non, on ne se connaît pas. La vanne sur mon prénom doit dater des Capulet. Je ne supporte pas d’être appelée « ma jolie, ma belle ou ma chérie », et j’aurais certainement droit au faramineux « Poupée ». C’est surtout cette forme possessive associée aux termes, qui m’insupporte. Je n’appartiens à personne. Pas plus que Chloé ne m’appartient. Mais je l’appelle « Ma chérie » c’est vrai. Il faut dire que je la connais un peu. Depuis qu’il me bouffe des yeux, il n’a pas même remarqué que j’en étais à mon deuxième verre. Il invite, évidemment. Quelle grande veinarde je suis. Surtout que je n’ai pas un fifrelin sur moi. Et j’ai de l’humour et c’est rare chez une femme. Je découvre. Ce pauvre bougre ne voit que son nombril. Et le pire dans tout cela, c’est que nombre de femmes doivent boire les paroles de ce genre de guignol. Et ce, sous l’unique prétexte qu’elles ont envie d’un menton orné d’une fossette collé à leurs chattes.
    
    Quarante balais c’est sûr. Grande et plutôt bien branlée. C’est pas de la bombasse, mais je ne dois pas être le seul à avoir envie de me la coller sur le pivot de la joie. Tu parles qu’elle ne cherche pas le cul ! Un ...
    ... gilet de laine noir. Moulée dans sa petite robe noire. Des godasses noires. Elle se la joue madame Zorro. Mais y a pas à dire, ça fait classe. Du coup, tu sors pas le classieux pour aller jacter avec un pote dans son troquet. Faudra pas qu’elle me la fasse effarouchée, quand je lui proposerai la botte. Les guiboles à l’air. Des jambes bronzées alors qu’on est en mars. Ça doit y aller les UV. Des petits nichons. Enfin, c’est du pas du bien gros. Remarque, tant qu’ils tombent pas. Faut pas croire qu’il y ait que les grosses mamelles qui pendent. Les petits nibards pendouillent aussi. J’en ai vu. C’est moche. C’est dommage que le gilet cache son cul. J’ai remarqué ça en la reluquant tout à l’heure. Elle doit avoir un beau cul. Juste bien comme il faut.
    
    — Alors, dis-moi ma jolie… Tu n’aurais pas envie d’un peu de calme. De plus d’intimité ? Genre un endroit plus tranquille, tu vois… Genre entre amis. T’as qu’un mot à dire. Ou un resto, hein. J’en connais un qui sert après vingt-deux heures. C’est moi qui invite, bien sûr…
    — Mon bar est un endroit tranquille et madame est une amie.
    — Allons, Louis ! Ce monsieur ne voulait pas…
    — Laisse, Juju ! J’ai pas voulu être désagréable avec ton pote.
    
    Oh putain ! Le Juju ! Je ne l’attendais pas, même venu d’un abruti d’un tel acabit.
    
    — Écoute Louis… J’ai pas dit le contraire. Ton bar est sympa. J’ai juste parlé intimité, mon grand. Entre la dame et moi. Et je crois qu’elle est assez grande pour répondre toute seule.
    
    Et mon Louis ...
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