Les mariés de l'an 2012
Datte: 01/07/2019,
Catégories:
fh,
couple,
fête,
jalousie,
dispute,
pénétratio,
portrait,
Auteur: Limonova, Source: Revebebe
... lui remet un comprimé.
— Tu crois que je vais rester anesthésié à te regarder faire la danseuse étoile à moitié nue ?
Elle a saisi l’allusion au bond et décide de jouer le jeu.
— Attends, je reviens.
Car elle a entendu le petit clic d’un sms. Elle va aux toilettes, et trouve un message de Nicolas de la plus haute importance, "il neige ce soir". Elle est gentille, alors elle répond "merci pour l’info". Il enchaîne "Dame Nature en fait trop". Elle se demande s’il n’est pas au bord du suicide, et le rassure d’un "tu es une bonne nature, et entre natures on se comprend". Il lui renvoie une dizaine de points d’interrogation, assortie du double en smileys dubitatifs, et elle abrège cet échange dadaïque. Elle retourne dans sa chambre en soulevant son tee-shirt telle une petite fille facétieuse.
— Viens, dit-elle à son mari en plantant ses yeux dans les siens.
Elle dégage le lit de la couette qui le recouvre, se met en position semi-assise, les jambes écartées et le regarde défaire son pantalon. Le caleçon est une formalité vite expédiée, et le voici le sexe à l’air. En l’air serait plus juste. Il a une érection phénoménale, et mentalement elle se dit, chapeau le zoziau, après toutes ces années de cohabitation, il en remontrerait à plein d’amants « fous d’amour » dont « la queue ne vit que par ton cul », qu’ils déclamaient au plus fort de leur auto-hypnose.
Il se caresse, tout en la regardant. Elle est contente de l’effet qu’elle produit, mais pas très certaine ...
... de vouloir d’une durée exagérée dans la concrétisation de ce dernier. Alors elle lui redit – viens, en s’allongeant et en écartant les lèvres pour lui dévoiler son orifice rose. Elle n’est pas lubrifiée et appréhende le contact. Il vient sur elle, elle aime son odeur, élégante et chyprée, à laquelle il doit nombre de ses succès, en plus de ses chaussures hors de prix toujours parfaitement cirées, et de foule d’autres détails, qu’elle ne voit plus à cause de ce satané mariage, mais que les autres femmes ne manquent pas de relever, de façon plus ou moins discrète. Y compris ses propres amies. Elle est jalousée, le sait et n’en conçoit aucune forfanterie. C’est la loterie de la vie.
Il a du mal à la pénétrer, et cela l’excite, qu’elle soit serrée de la sorte. Son sexe force le passage et la remplit. La première impulsion se fait dans son vagin sec, et l’instant d’après la cyprine a déjà recouvert le membre impatient qui la prend en de longs allers retours voluptueux. Elle pose ses mains sur les fesses de son mari afin de réduire l’espace entre eux et le sentir plus profondément.
— Arrête, tu me fais venir.
Il stoppe net ses mouvements, et prend une longue inspiration. Elle le ramène doucement en elle, et lui impose une cadence ralentie, quasi-mécanique. Cela lui permet de retrouver des sensations égarées, et avec un peu d’imagination, d’oublier que son partenaire va beurrer des tartines le lendemain au petit-déjeuner et boire son infect jus de légumes centrifugé.
— ...