Qui aime bien châtie bien
Datte: 01/07/2019,
Catégories:
ffh,
hbi,
anniversai,
hsoumis,
Oral
pénétratio,
fsodo,
hgode,
hsodo,
sm,
yeuxbandés,
confession,
Auteur: Viona, Source: Revebebe
Il y a des jours où on ferait mieux de rester coucher !
Parfaitement et ce jour, c’était hier.
D’abord, en arrivant au boulot, j’ai appris que le poste de responsable-marketing venait de me passer sous le nez. Je me suis défoncée pendant deux ans, donnant tout à la boîte, de jour, de nuit, même le week-end où j’emmenais du boulot. Mon mari, au début, comprenait ce challenge que je m’étais fixé, mais les mois passant, me retrouvant soit fatiguée soit occupée, il a de plus en plus de mal à accepter.
En plus, je ne peux même pas dire que c’est un homme que l’on a préféré, c’est une femme. Et une femme que son physique empêche de soupçonner pour une promotion canapé. Elle est quelconque, presque moche. Un instant j’ai le regret de ne pas avoir essayé la séduction. Je suis assez bien faite. Non, je suis ridicule !
Donc, ayant appris la nouvelle, je ne me suis pas attardée au boulot, comme d’habitude, et vers 18 h je rentre chez moi.
En principe Pascal est à la maison, son métier de prof lui donnant une grande liberté. Oui, il est là, je l’entends dans le salon, au téléphone sûrement. Je vais ouvrir, mais j’entends clairement :
— Non, elle n’est pas là. Ça t’étonne. Je vis avec un courant d’air. Changeons de sujet. Demain, chez toi, 15 h. Je suis déjà impatient. J’apporterai de la vodka, celle que tu aimes, la polonaise, avec l’herbe à bison. J’aurai droit à un traitement spécial ? Coquine. À demain, Laure chérie.
Mon sang ne fait qu’un tour. Pascal a une ...
... maîtresse et cette maîtresse, c’est Laure. Laure, mon amie. Je sais que c’est elle car je ne connais pas deux Laure qui aiment la vodka Polonaise. Une passion chez elle.
Je vais le massacrer. Je vais la tuer. Me faire cela à moi. Moi qui…
« Du calme Anne » me dit une petite voix intérieure. Il ne m’a pas entendue entrer. Je vais aller m’expliquer avec mon amie, déjà pour bien vérifier que c’est elle. Après j’aviserai.
Dès que Laure a ouvert sa porte, la colère est sortie. Sans même lui dire bonjour, je l’ai agressée.
— Salope, garce, putain. Tu couches avec mon mari. Toi, ma meilleure amie.
Et je continue un long moment, mais elle ne réagit pas. Enfin, elle me coupe.
— Bon, là ça suffit. Tu as terminé. Tu t’es défoulée ?
— Mais tu ne nies même pas !
— Non, car c’est vrai.
— Vraiment, jamais je n’aurais pensé cela de toi.
— Assieds-toi, nous devons parler. Pour commencer, juste une question : quelle est la dernière fois où tu as fait l’amour avec ton mari ?
— Mais en quoi cela te regarde ?
— Réponds.
— Huit jours, quinze jours. Je ne compte pas.
— Un mois. Oui, un mois.
— Et alors. Peut-être. Ce n’est pas une raison pour…
— Quelle est la dernière fois où c’est toi qui l’a sollicité, par un geste, un mot, une tenue aguicheuse ?
— Cela suffit. Tu sais très bien que j’avais la tête ailleurs.
— Mais vas-tu comprendre que ton mari a des besoins ? C’est un homme. Tu aurais voulu qu’il aille aux putes ? Il s’est confié à moi. Il t’aime trop pour te quitter. ...