1. Etreinte salée


    Datte: 30/06/2019, Catégories: fh, extracon, copains, grosseins, groscul, plage, préservati, Auteur: Jules06, Source: Revebebe

    ... nageais nonchalamment surveillant la progression d’Anne qui, sans lunettes, restait en surface, mais ne s’en laissait pas compter. Ce n’est qu’à vingt mètres du but que je réalisai que je ne gagnerais pas la course puisque mon amie avait lancé son sprint et que, surpris, il m’était désormais trop tard pour tenter de la rattraper.
    
    Elle m’accueillit à la bouée avec un sourire triomphal. Elle était radieuse et, joueuse, elle entreprit de ne pas me laisser m’accrocher au petit anneau qui se situe à la base de ces grosses bouées jaunes (bouées en elles-mêmes bien trop grosses pour qu’on puisse s’y agripper). Elle gloussa quand je m’accrochai à ses épaules.
    
    — Dès que tu as repris ton souffle, je te donne ton gage ! me déclara-t-elle malicieusement.
    — Pas besoin de reprendre mon souffle ! fanfaronnai-je.
    — Alors je veux que tu me ramènes un coquillage !
    — Pas de problème pour moi !
    
    Là je m’avançais un peu parce que, même si le fond était à une dizaine de mètres tout au plus, il était fait de sable et il n’était pas gagné que j’y trouve un coquillage. Je plongeai néanmoins, résolu à impressionner ma camarade, mais je ne trouvai que du sable et des poissons curieux. Je m’apprêtais à remonter d’une poussée quand j’aperçus la silhouette d’Anne au-dessus de moi et là j’avoue que je fus frappé par la grâce de ses mouvements dans l’eau. Son corps empesé sur la terre ferme m’apparaissait ici léger et voluptueux dans cette apesanteur relative. Ses cuisses épaisses, ses grosses ...
    ... fesses, sa poitrine volumineuse et habituellement tombante (parce que nue sur la plage) semblaient animées d’une nouvelle vie. Alors que je ne l’avais jamais considérée comme sexuellement possible, j’étais soudainement frappé par le fait que tout son corps était un appel à l’amour !
    
    Je remontai lentement, hypnotisé par ce spectacle aussi inattendu que délicieux. Arrivé à deux mètres d’elle, je constatai que son petit maillot blanc était presque transparent sous l’eau et que je voyais la raie de ses fesses ondulant au gré de ses mouvements de jambes. À un mètre, je vis les détails de son sexe que je devinais finement toiletté, moulé dans le tissu fin et je fis surface suffocant.
    
    — Ben qu’est-ce tu foutais ! Je commençais à m’inquiéter, moi !
    
    Pour le coup, il me fallut une minute ou deux pour reprendre haleine, mais je lui présentai la poignée de sable que j’avais remontée sans parvenir à sortir un son et j’en profitai pour remonter mes lunettes de natation qui, si elles offrent une vue formidable sous l’eau, m’empêchaient de voir les jolis yeux d’Anne.
    
    — T’as vu un requin ou quoi, t’es tout pâle ?
    — Non, parvins-je enfin à sortir, j’ai vu une sirène !
    — Ah, ah, s’esclaffa-t-elle, l’ivresse des profondeurs sans doute.
    — Oui, ça doit être ça, dis-je en reprenant ma place, derrière elle, appuyé sur ses épaules.
    
    Cette fois-ci, je laissai mon corps se coller au sien et je la sentis tressaillir. Je m’attendais à ce qu’elle se dégage doucement mais, au contraire, elle ...
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