La parenthèse
Datte: 26/06/2019,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
Collègues / Travail
amour,
volupté,
facial,
Oral
pénétratio,
fsodo,
jeu,
Humour
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... plusieurs !
Je souris de son toupet et remarque que nous sommes un peu rouges, les vêtements un peu chiffonnés… Ses collaborateurs acquiescent avec un air entendu. Se doutent-ils de quelque chose ? La « visite » a quand même été d’une durée anormale !
Puis, effectivement, elle me fait signer le bon de visite… (la « garce », elle a même précisé « visite approfondie »), puis me raccompagne. Un échange de bisous chastes, et sur le pas de la porte elle me glisse :
— Je t’appelle, j’en ai pas mal en stock de ces produits ! À bientôt ! Après-demain ?
C’est ainsi que j’ai visité la région en détail… Au début, de deux à trois fois par semaine ! Épuisant, l’exercice ! Insatiable, la Loreline, exploitant toutes les situations, s’amusant à me surprendre, telle par exemple une fellation sublime, moi debout, dans une cave à vin !
Reste que tous les appartements n’étaient pas meublés, et nous avons dû nous adapter. Quand on aime…
À deux ou trois reprises, elle a accepté de venir chez moi. Un peu de confort de temps en temps… Mais pas à l’aise. « Les voisins, tu comprends… »
o-o
Puis, un jour, elle décida que la parenthèse devait se refermer, d’autant que de mon côté je rencontrais une nouvelle compagne. Il n’est de belles histoires qui n’ont de fin. Il arrive un moment où chacun reprend sa route, où les détours deviennent périlleux, à l’avenir incertain.
Comme elle avait pris l’initiative du début elle prit celle de la fin, en femme de tête qu’elle est avant ...
... tout. Les sentiments venaient prendre le relais de l’harmonie de nos corps et ça… ça elle ne pouvait… trop de conséquences.
Gentiment, avec beaucoup de précautions, elle me dit un jour, alors que nous récupérions, lovés l’un contre l’autre d’une étreinte particulièrement chaude :
— Stéph, ne m’en veux pas mais, tu sais, enfin tu vas comprendre, toi et moi il faut espacer nos petits rendez-vous… ça va trop loin.
— Je m’y attendais un peu… on ne s’est rien promis, alors… ai-je répondu dans un souffle, la gorge serrée. Et maintenant que j’ai quelqu’un…
Loreline s’était redressée et allongée sur moi à m’étouffer, avant de poursuivre, bouche contre bouche :
— Rien à voir ! Écoute, écoute-moi bien… Voilà, je t’aime, gros bêta !
Et sa tête dans mon cou, le souffle court, elle s’était laissée aller à sangloter. Parcouru de frissons, je l’avais serrée très fort. Chez moi aussi, tout doucement, sans vouloir y croire, mon amour s’était forgé, et j’étais conscient malgré tout que trop de choses nous séparaient. Trop tard, nous nous sommes connus trop tard…
Elle s’était levée et sans me regarder s’était rhabillée en silence. Enfin, alors que nous nous apprêtions à quitter les lieux, elle s’était jetée dans mes bras.
— Si on continue, avait-elle repris, ses mains autour de ma taille, je risque de faire une grosse bêtise ! Dommage ! C’est con la vie, parfois…
Que dire ? Même si ça fait mal, elle a raison. La raison justement l’emporte sur les pulsions puis sur des ...