1. La parenthèse


    Datte: 26/06/2019, Catégories: fh, couple, extracon, Collègues / Travail amour, volupté, facial, Oral pénétratio, fsodo, jeu, Humour Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    Parfois, les fantasmes se réalisent et débouchent sur une histoire d’amour inattendue et sulfureuse. Avec un cocktail composé de temps, d’un zeste de hasard et d’une bonne dose de circonstances.
    
    Ainsi je rencontre Loreline, la trentaine triomphante, qui tient une agence immobilière avec quelques collaborateurs.
    
    J’ai dû avoir recours à ses services pour gérer la location d’un appartement provenant d’un héritage. D’emblée, nous avons sympathisé, et petit à petit une forme d’intimité s’est établie, une amitié s’est formée.
    
    Moi, Stéphane, quarante ans et divorcé, de nature blagueuse et charmeuse, j’ai joué à lui plaire et, surprise, elle m’a donné la réplique, créant ainsi notre petite pièce de théâtre rien qu’à nous.
    
    Loreline est très « pro » et je me suis souvent demandé si j’étais l’objet exclusif de son jeu ou si elle ne me voyait que comme un client potentiel…
    
    C’est elle qui prit l’initiative du tutoiement et de m’appeler par mon prénom. Après une hésitation, je décidais de l’imiter et, ô bonheur, nous nous faisons la bise à chaque rencontre, comme de vieux amis.
    
    Son agence étant située près des commerces de proximité, je lui rends des visites amicales et régulières, la plupart du temps rien que pour le plaisir. Chaque fois son accueil est des plus chaleureux… et progressivement de plus en plus ambigu. Mimiques, une main qui serre mon bras, regards appuyés, confidences… des petits riens, certes, mais il n’en faut pas plus pour alerter tout mâle à ...
    ... l’affût.
    
    Bref, le fantasme d’une aventure avec elle s’est formé, visite après visite… Après tout, je suis libre, si elle voulait bien…
    
    Plutôt petite, dynamique, Loreline gère son commerce avec compétence et détermination. Mariée sur le tard, après, m’a-t-elle confié un jour, avoir fait les quatre cents coups, elle semble « rangée » avec mari et enfants, soucieuse aussi de faire fructifier ses investissements.
    
    Brune, cheveux mi-longs, des yeux verts pétillant d’éclats dorés, elle a un charme fou dont elle use et peut-être abuse : difficile de faire la part entre la femme-femme et la femme d’affaires…
    
    Mais, de là à m’imaginer que je pourrais « conclure », comme on dit… En secret je le souhaite et apparemment elle m’y invite. Apparemment, dis-je, car je pense aussi que je me fais un film… de ceux dont les hommes sont coutumiers !
    
    Et donc les mois passent, les années même, sans qu’un signe fort de sa part lève cette fameuse ambiguïté. Ainsi, un jour où nous nous étions trouvés seuls dans mon appartement lors d’un changement de locataire avais-je espéré une « ouverture ». Mais non, rien de plus, et de mon côté je n’ai rien osé.
    
    Et pourtant, lorsque je risque des allusions teintées d’humour, ses réactions sont plutôt positives… mais, incapable de discerner le « jeu » d’éventuelles approches concrètes, j’en restais là, bêtement. Et frustré ! Quel « nanard » je suis ! L’homme propose, la femme dispose, dit-on. Ouais ! Peut-être, mais moi, non, avec Loreline je suis désarmé, ...
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