1. Repas charnel


    Datte: 25/06/2019, Catégories: fh, fplusag, intermast, Humour Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... belles comme vous ! Pas aussi élégantes ! marmonnai-je.
    — Vous allez me faire rougir, garnement ! Même si vous n’en pensez pas un mot, c’est très galant de votre part.
    — Vous êtes très belle ! Et si… repris-je, en balayant son corps d’un regard sans équivoque.
    — Armand ! Armand ! Arrêtez mon ami ! Cela fait une éternité qu’un homme ne m’avait déshabillée ainsi du regard. Vous me troublez Armand ! Vous m’émouvez jusqu’au plus profond de mon être, déclara-t-elle, posant instinctivement une main sur son minou.
    
    Peut-être la troublais-je, l’« émouvais-je » ou que sais-je encore ? Ce qui était sûr, c’est que je bandais comme un cerf et que, n’eusse été le respect atavique qui m’habitait, je l’aurais bien enfilée contre la porte de sa cuisine comme la première ménagère venue.
    
    — Quelle vit alité ! Quelle extraordinaire promesse de virilité ! Jésus, Marie, Joseph ! Merci, Mon dieu pour cette faveur inespérée, s’exclama Madame la Comtesse en portant sa main à la bosse généreuse qui déformait mon pantalon de costume.
    
    One more Time ! Elle pouvait toujours jouer les chochottes et se gorger de grands mots, elle ne pouvait s’empêcher de mettre sa main à ma bite chaque fois qu’elle en avait l’occasion, surtout si celle-ci manifestait un début d’excroissance.
    
    Elle entama une lente caresse à travers la toile rugueuse. Popaul, dans sa cellule de drap, se gonflait d’aise dans l’espérance d’une prompte délivrance. Une seconde, je pensai que ça allait dégénérer, qu’après le ...
    ... plancher du boudoir, nous allions dépoussiérer le carreau de la cuisine.
    
    C’était mal connaître Marie-Angélique.
    
    — Quelle hôtesse déplorable ! Honte sur moi ! Un peu de tenue, Marie-Angélique ! Que dirait le cardinal de Saint Avit, notre Grand-oncle, se morigéna-t-elle, en rendant sa liberté à ma bite dépitée. Mon pauvre Armand ! A peine fûtes-vous arrivé à ma porte que déjà, je vous agressai ! Je n’ai aucune excuse ! Surtout pas celle de la jeunesse ! Votre désir est contagieux, mon ami.
    
    Ben voyons, c’était encore de ma faute !
    
    Me poussant à l’épaule, elle me fit pénétrer dans la cuisine. Drôle de cuisine ! Chichement éclairée par une fenêtre à croisillons faisant face à la porte. Du faste d’antan, elle conservait une cheminée immense dans laquelle était insérée une cuisinière en fonte tout aussi immense qui répandait une douce chaleur dans la pièce, un imposant vaisselier en bois massif, une lourde table à pétrin poussé contre une des parois. Le plafond à la Française et les murs, bien qu’en pierre, avaient connu des jours meilleurs. L’apport du moderne se limitait à un frigidaire et une gazinière sur laquelle mijotait un faitout d’où montait une odeur alléchante. J’oubliai : l’incontournable poste à transistors posé sur le frigo.
    
    Et pour finir, dans l’angle du mur jouxtant la porte, une petite table ronde nappée de bleu mise pour deux. Pas de chaises, mais un sofa d’angle… en pierre heureusement recouvert d’un plaid écossais. Madame de Burnecreuse, après m’avoir ...
«1234...8»