Pierre, le Maître
Datte: 23/06/2019,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Première fois
Auteur: charime, Source: xHamster
... poursuit. Où suis-je tombée ? Les deux hommes avachis dans les fauteuils jouent dans la catégorie « retraités ». Parmi ceux qui jouaient au billard, seul l’Abdou doit avoir mon âge. Grand, fort comme un docker, noir comme la nuit, voilà un garçon qui peut faire peur ou rêver, c’est selon. Les trois autres sont comme ce Gégé. Entre deux âges ; pas gros, pas difformes, non : enveloppés.
- Et elle s’appelle comment, la bourgeoise ? demande le maquignon.
- Muriel.
- Eh, Muriel…On peut voir ? dit-il en relevant doucement ma jupe avec la queue de billard.
Mais le tissu est trop ajusté et il n’arrive pas à ses fins.
- Allez, montre-nous. Ne fais pas ta timorée.
Vous savez ce qui me surprend le plus ? Ce n’est pas sa demande pressante. Non, c’est sa façon de le dire. « Ne fais pas ta timorée. » Comme quoi, la langue française n’est pas perdue pour tous. Non : il reste des villages qui résistent aux SMS et ils ne sont pas là où on le pense, dans les quartiers chics qui ont déjà basculés dans le numérique.
Une demande de cet ordre se doit d’être respectée. Avec tout le cérémonial nécessaire, je soulève doucement ma jupe et ils découvrent mon entrecuisse largement offert. Un murmure. Non, tout de même pas ? Ils ont déjà vu des chattes, et certainement de plus belles, de plus fournies, de plus généreuses. Mais peut-être seulement dans l’intimité d’une chambre, ou à l’arrière d’une voiture ; pas comme aujourd’hui, celle d’une femme vêtue comme une bourge qui vient ...
... s’encanailler au port et qui s’offre à eux.
- Le reste. Enlève le reste ! exige Gégé que la découverte engaillardit.
Je prends mon temps. Je leur offre un strip-tease digne d’une effeuilleuse professionnelle. Il ne manque que la musique. La veste. Le chemisier. Le soutien-gorge. La jupe. Le porte-jarretelles. Les bas. Tout se retrouve au sol.
Pendant ce temps, ils se sont rapprochés, formant un cercle, si près que maintenant ils me touchent comme pour se persuader que je ne suis pas un mirage, poupée de leur fantasme.
Six ; oui, tous les six sont là. Heureuse d’avoir éveillé leur libido, mais inquiète de ces six hommes qu’il faudra satisfaire d’une façon ou d’une autre, je tourne pour que chacun puisse profiter. Mais oui : profiter. N’y voyez aucune vanité. Non seulement le plaisir, la satisfaction de m’offrir et d’être appréciée à ma juste valeur. Mais oui : appréciée. Pas comme tous mes copains qui m’ont laissée, ne cherchant pas à libérer de sa chrysalide le papillon que mon Maître offre à ces hommes.
Ils touchent, caressent, jouent avec mes piercings. Une, deux, quatre, dix, mille mains me caressent et se battent pour se glisser en moi. Je m’agenouille. Les zips s’ouvrent, les boutons sautent, les pantalons tombent sur les chevilles. Je ne suis plus qu’une bouche qui happe le sexe encore mou du retraité fatigué ou qui découvre la belle queue noire raide d’envie. Deux mains. Je n’ai que deux mains pour assister ce que mes lèvres ne peuvent satisfaire. Parfaits ...