La découverte
Datte: 04/03/2018,
Catégories:
fh,
voyage,
BDSM / Fétichisme
massage,
Oral
pénétratio,
uro,
coupfoudr,
attirgros,
Auteur: Rubens, Source: Revebebe
... nous nous sommes installés à l’arrière. Le taxi a doucement démarré, repassant devant les endroits où nous avions été si heureux. L’aube blafarde rendait encore plus triste ce départ. Nous étions tendrement enlacés sur la banquette arrière du taxi, et puis je ne sais lequel a commencé, mais nous avons pleuré l’un et l’autre. D’abord tout doucement, presque silencieusement, de grosses larmes ont coulé sur nos joues, puis au fur et à mesure que l’on s’éloignait de Prague les pleurs se sont faits plus bruyants. Le chauffeur a du se demander pourquoi les touristes qu’il amenait à l’aéroport étaient si silencieux et si chagrinés.
En arrivant à l’aéroport j’ai pris sur moi pour sécher nos larmes communes, et nous sommes descendus du taxi les yeux rougis mais secs. Nous avons dû ensuite enregistrer nos bagages, passer le contrôle et la douane et la grande attente des vols internationaux a commencée. Je suis allé chercher un café et un chocolat que nous avons siroté lentement. Le temps avait suspendu son vol, les minutes semblaient durer des heures, mais aucun de nous deux n’a pris la responsabilité de briser le silence lourd qui s’était installé. Nous n’étions plus de jeunes adolescents et nous étions assez lucides pour savoir que la séparation serait définitive. Nous ne voulions pas non plus nous faire des promesses que nous ne pourrions tenir.
Le temps a fini par s’écouler et l’heure d’embarquer est arrivée. L’hôtesse me tend mon billet
— Siège 59 D, Monsieur Bon ...
... voyage.
— Siège 59 E, Madame, Bon voyage.
Maintenant même le destin s’en mêlait, les mêmes numéros de sièges qu’à l’aller. Mais j’avais deux certitudes, la première c’est que la femme merveilleuse qui monte dans l’avion sera à côté de moi pendant encore une heure trente, la seconde était que cela serait sans doute la dernière fois que nous voyagerions l’un à côté de l’autre.
Autant pendant le vol aller nous avions été bavards et curieux l’un de l’autre, autant pendant ce vol retour nous sommes restés serrés l’un contre l’autre sans échanger un mot. Nous étions dans notre bulle et nous ne répondions même pas à l’hôtesse qui gentiment nous proposait une boisson. Nous voulions profiter l’un de l’autre sans que rien ne vienne perturber notre communion, pendant les minutes qu’il nous restaient.
Déjà le commandant de bord annonçait l’atterrissage à Charles De Gaulle, température au sol vingt trois degrés Celsius. Nous sommes sortis de l’avion en nous tenant par la main mais toujours muets. Nous avons récupéré nos bagages et passé la douane. Toujours sans un mot Nathalie m’a fait un petit bisou et je l’ai vue s’éloigner agitée par des pleurs qu’elle n’essayait même plus de contenir.
J’hésitais entre me jeter sous les roues du premier autobus qui passerait et réagir. J’ai voulu sortir mon mouchoir de ma poche pour essuyer une larme, tout ce que je réussis à sortir fut une culotte féminine rouge foncée encore humide. Cela fit « tilt » tout d’un coup, mais oui quoi, le hasard n’a ...