Chambre d'étudiant
Datte: 20/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
portrait,
Auteur: P.R. de Montels, Source: Revebebe
... avait effleurées : sa gorge dénudée laissant apparaître en presque totalité ses deux seins que ses doigts avaient sentis fermes sous la caresse du gant de toilette, son ventre plat et ferme, la toison dépassant d’un string bien petit, des jambes au galbe magnifique.
Il dut faire un gros effort pour s’éloigner de la chambre et regagner son lit. Avant de s’endormir, il ne put qu’admettre qu’il était de plus en plus sensible au physique d’Anna, que vouloir rejeter cette évidence était inutile. Malgré le sentiment de malaise qu’il ressentait, il finit par s’endormir.
Le lendemain matin, l’état de santé d’Anna était un peu mieux, mais son état de fatigue était extrême, aussi accepta-t-elle que Jean-Pierre lui monte un bol de lait avec une tartine beurrée au lit. De même le midi et le soir but-elle un bol de bouillon de légumes. Ce régime dura deux jours puis, les forces revenant, elle put se lever pour les repas. Elle n’arrêtait pas de s’excuser auprès de son garde-malade et de le remercier.
Anna n’avait qu’un souvenir flou de sa première nuit de grippe. Elle avait bien ressenti la présence de Jean-Pierre à ses côtés, les soins qu’il lui avait prodigués pour faire tomber la température, le gant mouillé et froid qui lui caressait le corps qu’elle sentait peu couvert. Mais le bienfait du traitement et son état de fatigue eurent raison d’un quelconque sentiment de pudeur. Elle se contenta le lendemain de remercier son infirmier improvisé sans lui poser de questions sur les ...
... désordres de sa tenue.
Jean-Pierre devait s’avouer qu’il trouvait un certain plaisir à être à ses petits soins ; lui qui avait peur que prendre un locataire pouvait troubler sa tranquillité et son intimité appréciait maintenant d’avoir à s’en occuper et d’être un peu entré dans cette intimité.
Après la semaine de grippe, le cours normal des jours reprit. Jusqu’à présent, durant les week-ends chacun vaquait à ses occupations. Anna étudiait ou passait le dimanche avec des amis, ce qui était peu fréquent. Jean-Pierre sortait peu, mais parfois après le tennis ou une course à pied restait déjeuner avec des camarades de sport au club. Après deux week-ends où aucun n’avait rien fait, Jean-Pierre proposa à Anna de visiter, le dimanche suivant, un château cathare qui se trouvait à une trentaine de kilomètres. Surprise, mais ravie, Anna donna son accord.
La visite du château se fit par un temps frais, mais beau. Le guide, une jeune historienne stagiaire, connaissait bien son sujet et était intéressante. Après la visite, ils se rendirent au village voisin où il n’y avait qu’un seul restaurant. Ils ne furent pas déçus par la cuisine familiale qui y était servie. Ils devisaient tranquillement, et le petit vin des Corbières augmentait le plaisir qu’ils ressentaient d’être ensemble en ce lieu. Cela les changeait de la cuisine de Jean-Pierre. Jean-Pierre n’a jamais prétendu cuisiner : « Je fais à manger », précisait-il quand on lui demandait s’il cuisinait.
La salle du restaurant ...