Chambre d'étudiant
Datte: 20/06/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
portrait,
Auteur: P.R. de Montels, Source: Revebebe
... échangeant leurs impressions en fin d’émission. Au début, les échanges étaient empreints de courtoisie, chacun ne désirant pas contredire trop ouvertement l’autre ; mais avec le temps, les réactions devinrent plus naturelles et les opinions contraires plus affirmées. De la provocation réciproque venait parfois s’y mêler. Et la discussion pouvait finir en chamaillerie. En fait, chacun avait fini par aimer provoquer et taquiner l’autre.
Au cours de ces chamailleries, il leur arrivait de faire semblant de se frapper, de se mettre en colère, de bouder. Et il arriva qu’un soir, après une de ces scènes de fausse dispute, Anna, pour se faire pardonner ses paroles, entoura de ses bras Jean-Pierre et lui déposa un baiser rapide sur le front en lui déclarant « J’adore quand vous boudez… » Le relâchant, elle lui souhaita le bonsoir et monta dans sa chambre sans attendre de réponse.
Jean-Pierre resta bouche bée, surpris par ce geste familier et sa spontanéité. Alors qu’Anna avait disparu de sa vue, il avait l’impression de sentir ses lèvres sur son front. Sensation douce qui le perturbait. Étaient-ils donc devenus plus familiers qu’il ne le supposait ? Un sentiment d’amour filial se serait-il emparé d’Anna – jeune fille qui ne parlait jamais de ses parents – vis-à-vis de lui qui pourrait être largement son père ? Mais lui-même, quels véritables sentiments nourrissait-il à son encontre ? Parfois, il voyait bien en elle une fille qu’il aurait pu avoir, mais aussi il voyait parfois ...
... une jeune femme au corps quasiment parfait, ravissante, qui, malgré ses efforts pour ne pas tomber dans le piège des sentiments amoureux, éveillait ses sens.
L’autre jour, alors qu’il était monté à l’étage pour récupérer un dossier dans la seconde chambre, la porte de la salle d’eau était entrebâillée et son regard avait aperçu le corps blanc aux seins en pomme, au pubis à la toison châtain en triangle, qui dégoulinait sous l’eau de la douche, les bras en arrondi au-dessus de la tête pour maintenir la chevelure hors du jet d’eau. Une vraie vision sculpturale. Cette vue – certes furtive – s’imprégna dans sa tête et il ne put s’empêcher de sentir son sexe réagir malgré son effort de volonté de ne pas tomber dans le piège du plaisir charnel.
Allant se coucher, il ressassait toujours les mêmes pensées, et une fois au lit il ne put chasser de son esprit l’image volée de la salle d’eau. Il lui semblait, alors que ses yeux étaient fermés, qu’il voyait la scène sur un écran. Son bas-ventre le démangeait et il ne put éviter que sa main se porte à son membre déjà bien développé. Le plaisir montant, il cessa de lutter et s’y adonna entièrement. Quelques va-et-vient de sa main sur sa hampe raidie eurent raison de lui, et le foutre jaillit entre ses doigts, lui faisant pousser un grand soupir alors que tout son corps ressentait un apaisement total. Il s’endormit aussitôt.
Anna, après le baiser, était rapidement montée dans sa chambre. En fait, elle avait fui, car elle venait de se ...