1. Nuit d'épouvante


    Datte: 18/06/2019, Catégories: fh, inconnu, bizarre, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe

    ... fou ! Personne ne doit me dire ça !
    
    Il s’avance le couteau levé. Le gars menacé lève les bras pour se protéger. D’un coup de pied dans les bijoux de famille, il l’envoie à terre. Le troisième prend ses jambes à son cou, abandonnant ses deux copains.
    
    Calmement le gars se baisse, le couteau à la main, vers le premier agresseur. Karen craint le pire, qu’il le poignarde. L’homme à terre replie son bras sur son visage. Mais son défenseur met seulement son pied sur la lame du couteau et la brise net. Sa main saigne. Il s’essuie calmement sur le blouson immaculé de son agresseur, lui prend son écharpe et s’en fait un pansement.
    
    — Viens petite, ils sont malades ces jeunes. Et toi, l’avorton, ne t’avise plus de la toucher, sinon je te broie.
    
    Tenant son pansement de la main valide, il se met en marche. Craintive, elle s’accroche à son coude. Elle a son sauveur, son héros, comme dans le film. Tout se termine bien. Mais cette fois-ci, ce n’était pas du cinéma. Pour une fois, elle a eu réellement peur.
    
    — Où habites-tu ?
    — Pas loin d’ici. Venez, je vais vous soigner.
    
    Quand on vit véritablement ça, en direct, c’est autre chose qu’au ciné !Heureusement que ce type était là. Mais il a dit qu’il sortait de l’asile. C’est un… Elle n’ose pas même penser le mot qui provoque sa colère.Pourtant il a l’air gentil. Il aurait pu partir, m’abandonner, mais il m’a défendue. C’est vrai qu’il est drôlement costaud et mon agresseur qui l’avait énervé a drôlement dérouillé. Pourvu ...
    ... qu’il ne fasse pas une crise avec moi.
    
    Arrivé devant son immeuble, elle a ouvert et l’a conduit jusque chez elle.
    
    — Attendez, venez je vais vous soigner. La salle de bain est là.
    — Oh, tu peux me tutoyer, je ne suis pas beaucoup plus vieux que toi.
    — D’accord, je vais d’abord rincer ta main.
    
    En pleine lumière, elle le contemple vraiment pour la première fois. Une belle bête comme dirait sa copine Fanny. Très grand, plus d’un mètre quatre-vingt-cinq, bâti en force. Il a une gueule un peu particulière, dure, mais qui se détend quand il sourit. Il ne faut surtout pas l’énerver ou le contrarier. Il quitte son blouson, relève sa manche. Il a des avant-bras énormes, ses mains sont de véritables battoirs !
    
    — Oh, c’est rien, la blessure est longue mais pas très profonde. Est-ce que tu as du désinfectant ?
    — Oui, ma copine est infirmière et elle me fournit tout ce qu’il faut.
    
    La plaie saigne beaucoup moins. Elle éponge l’écoulement de sang avec du coton puis désinfecte.
    
    — Je vais te mettre un sparadrap spécial prévu pour que les bords de la plaie restent joints et se cicatrisent. Il paraît que c’est formidable.
    
    Elle lui fait ensuite un pansement, puis lui demande :
    
    — Tu veux boire quelque chose ?
    — Je n’ai pas mangé ce soir, si tu avais un morceau de pain, et je prendrai bien aussi un café.
    — J’ai tout ce qu’il faut, saucisson, fromage, fruit, que veux-tu ?
    
    Ça va, il est calme, je vais le gâter. Elle sort les aliments, il pique un peu de tout, mangeant ...
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