Loric Renoir
Datte: 17/06/2019,
Catégories:
fh,
fbi,
frousses,
extracon,
inconnu,
bateau,
Transexuels
Oral
pénétratio,
Humour
aventure,
québec,
Auteur: Ingyt, Source: Revebebe
... avait toujours refusé de poser en maillot pour des magazines de mode, par timidité, et aussi pour Play-boy quand ils étaient venus recruter au Québec, et ça, c’était surtout par estime de soi.
C’était un des étages où les employés avaient leurs cabines. Ici, c’était bien moins luxueux que là-haut, pas de tapis au sol, mais du linoléum blanc criblé de brûlures de cigarette, moins d’éclairage, et la propreté laissait vraiment à désirer, et une étrange odeur d’huile et de désinfectant flottait dans l’air. Elle trouva la cabine 320, elle allait frapper, mais entendit un son de petit moteur électrique qu’elle ne connaissait que trop bien, celui d’un vibrateur. La femme qui était son contact à bord devait se désennuyer.
Elle hésita un instant puis frappa, le son stoppa aussitôt et la porte s’ouvrit sur un jeune gars couvert de tatouages des pieds à la tête, maigre à faire peur et juste en slip noir. Il s’était fait dessiner tous les os du corps sur la peau, mais c’était le crâne tatoué sur le visage qui était vraiment effarant. Marie avait l’impression de le regarder avec des yeux rayons X comme ceux de Ray Milland dans le fameux film des années 60. En plus, il avait de nombreux piercings et du sang sur le bras gauche, visiblement elle le dérangeait pendant qu’il peaufinait son œuvre d’art. « Oups », pensa-t-elle, « ce n’était pas un vibrateur ». Le voir lui rappela son petit tatouage. Il la regardait avec envie comme les autres et sans détour. Cela commençait à l’exaspérer ...
... sérieusement.
— Wais, ma belle ?
— Eh, est-ce que…
— Shit ! T’es le sosie de…
— Wais, Suzi est là ?
— T’es vraiment un gars, y paraît que c’est juste des transsexuelles dans le spectacle ?
— Wais, pis c’est même pas des vraies boules que tu fixes.
— Shit…
Il daigna lever les yeux finalement. Les orbites creuses du crâne étaient couvertes de noir, même ses paupières. Il y avait aussi les séparations de la calotte crânienne sur sa tête. Marie n’en revenait pas en évitant de regarder son entrejambe, tout en se demandant s’il était tatoué là également.
— Et ?
— Eh non, elle travaille jusqu’à 8 h, un remplacement de dernière minute. T’es vraiment un…
— Wais, ok, dis-lui que je vais revenir, cool ?
— Cool ! cria-t-il tandis qu’elle repartait, on se fera une partouze ce seraithot. En attendant, si tu veux un tatouage, je necharge pas cher.
— Non merci !
— Je peux même t’en faire un gratos, où tu veux en plus.
— Non, ça va ! répondit-elle en riant.
Découragée quelque peu, mais surtout amusée par ces personnages étranges, elle regarda sa montre en marchant, une heure à tuer. Elle rappela l’ascenseur, décidée à descendre jeter un coup d’œil en attendant, avec un peu de chance, elle trouverait peut-être le sarcophage toute seule. Quand les portes s’ouvrirent elle vit encore un gars de l’entretien ; un peu bedonnant, avec un sac à dos, casquette rabattue sur le front et lunettes. Un autre qui la déshabillait des yeux, elle voulut appuyer sur S5, le dernier étage ...