1. Loric Renoir


    Datte: 17/06/2019, Catégories: fh, fbi, frousses, extracon, inconnu, bateau, Transexuels Oral pénétratio, Humour aventure, québec, Auteur: Ingyt, Source: Revebebe

    ... doit être son intelligence, fit Marie piquée au vif, et ça…
    — Tes seins, c’est des vrais ?
    
    Paf !
    
    Marie la regarda surprise, elle ne s’attendait pas à ce qu’elle la prenne pour un travesti. Madona décollait de la gomme verte de ses lèvres et de son nez avec ses faux ongles. Elle par contre, elle l’était probablement.
    
    — Wais, c’est des vrais ! répondit-elle exaspérée.
    — Wow ! Moi je n’ai pas encore les moyens de m’en payer, l’an prochain peut-être. Le sosie de Lady Gaga aussi en a des vrais, celui de Nathalie Simard lui avec, enfin c’est ce qu’il dit, mais j’y crois pas trop.
    — Hum.
    
    Paf !
    
    — Tu viens tantôt, on se fait une petite fête ?
    — Non, j’ai un rendez-vous.
    — En tout cas si ça te tente c’est au S2, cabine 209, on va bien s’amuser, surtout avec Michelle Richard. Elle est aussi folle-dingue que la vraie.
    
    Marie fut soulagée de la voir sortir à son étage et en se déhanchant beaucoup trop. N’empêche qu’il ressemblait à s’y méprendre à Madona.
    
    — Bye ! fit Marie froidement en se disant que Paul voudrait sûrement aller voir leur spectacle.
    — Bye ma belle ! fit-elle, lui envoyant la main en agitant ses petits doigts sans se retourner, n’oublie pas la répétition, demain midi. Et ne t’inquiète pas pour ton cul, il est super. Je te baiserai ma grande, quand tu veux.
    
    Marie se demanda comment ça pouvait être de baiser avec une travestie ou une transsexuelle, surtout celles qui ont des poitrines. « Le vin te tourne la tête ma vieille. »
    
    Paf !
    
    — ...
    ... Maudite gomme, fit-elle en appuyant sur le bouton de fermeture des portes.
    
    Une fois celles-ci refermées, Marie soupira en regardant son derrière, découragée, puis se prit les seins par-dessus le manteau en riant.
    
    — Wais, c’est des vrais moi, Madona.
    
    Les portes s’ouvrirent à nouveau avant que l’ascenseur ne redémarre devant deux gars de la maintenance éberlués, fixant ses mains toujours sur sa poitrine, qu’elle abaissa aussitôt, le feu aux joues. Petit sourire narquois des hommes qui entrèrent en la reluquant sans équivoque, eux aussi.
    
    — Wow ! fit le plus jeune en appuyant sur S4. T’as vraiment l’air de Marie Lemieux. Pas croyable, on jurerait que t’es une vraie fille.
    
    « Ben voyons », s’étonna Marie, « ils me prennent tous pour mon sosie tout à coup. Oh ! C’est pour ça qu’y m’examinent sans gêne comme ça. » Les portes se refermèrent.
    
    — Wais ! Tu y ressembles vraiment, bravo, dit le plus âgé des deux. J’ai hâte de voir le spectacle.
    — Merci ! fit-elle, rouge comme un piment fort, tandis que l’ascenseur s’arrêtait à son étage.
    
    Elle sortit en sentant encore leurs regards sur son cul quand elle tourna sur la droite au bout du couloir, pour prendre une petite coursive qui donnait sur un autre long passage.
    
    Paul allait être mort de rire quand elle allait lui raconter ça. Le plus drôle, pensa-t-elle, c’est que des rumeurs prétendant qu’elle était un homme, avaient déjà couru à une certaine époque. Parce qu’elle était un garçon manqué, mais surtout parce qu’elle ...
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