1. Souvenirs d'infirmière (partie 2)


    Datte: 04/03/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Clar, Source: Hds

    Souvenirs d’infirmière Part 2
    
    Mon stage de fin de deuxième année m’avait ouvert les portes de la perversion et du plaisir. Je ne regardais plus les choses du sexe avec le même regard. L’argent, facilement gagné au cours du mois de juillet m’avait permis de partir au mois d’août au bord de la mer. J’avais rompu avec mon copain la veille du départ, je n’en éprouvais aucune peine. Contrairement à ce que je pensais ou espérais, je restais « sage » durant ce mois d’août, consacrant l’essentiel de mon temps à la plongée sous-marine.
    
    La troisième année se passa sereinement, l’examen final se profilait à l’horizon, sésame indispensable à l’entrée dans la vie professionnelle. J’étais sortie avec un camarade de promotion pendant trois mois, il était gentil mais, passionné d’escalade il avait projet de partir s’installer en Savoie, ce qui ne m’intéressait nullement. Aussi, notre histoire cessa gentiment avant la fin de l’année scolaire.
    
    Nous passâmes les examens au début du mois de juin, et les résultats furent publiés le 28. Deux jours plus tard, fraichement diplômée, ayant eu connaissance des postes vacants, je choisis le service des urgences, service idéal pour apprendre les gestes techniques. Nous étions deux jeunes diplômées, l’équipe étant conséquente pour assurer la bonne marche du service. J’eus la surprise d’y retrouver Chantal, l’infirmière que j’avais connue l’an passé au cours du fameux stage d’été. Je connaissais le poids des rumeurs dans ce milieu hospitalier, ...
    ... et j’espérais que mes frasques ne fussent pas connues. Le hasard fit que j’étais dans le roulement de Chantal. Elle avait rejoint les urgences en décembre dernier, et sa présence me rassurait.
    
    A neuf heures, je fus reçue par la surveillante (on parle de cadre aujourd’hui) qui m’expliqua le fonctionnement du service, ses attentes et me lista les règles du savoir être afin que le patient se sente « le mieux possible ». Je souris intérieurement, me disant qu’elle ne pouvait pas si bien dire. A la pause, décidée en fonction du nombre de patients « dans le circuit », je discutais avec Chantal. Elle me dit que le service était plaisant, mais que côté sexe, c’était d’une part moins pratique, et d’autre part bien moins lucratif que le service d’orthopédie. « Mais l’avantage des urgences c’est qu’on reçoit des jeunes et des moins jeunes, il y en a pour tous les goûts, et que tu es amenée à les voir en petite tenue, et en t’y prenant bien, tu peux les foutre à poil. Et quand tu fais l’ECG tu peux en profiter. Tu verras, il y a des recoins, je te laisse les découvrir. Ah, dernière chose, c’est surtout la nuit que c’est jouable, la journée, tu n’as pas le temps et il y a trop de monde. » Mon planning me faisait travailler deux matinées, deux après-midi et trois nuits, avant deux ou trois jours de repos.
    
    Les trois premières semaines, je ne pensais qu’à mon boulot, désireuse de m’intégrer dans le groupe et être acceptée par l’équipe. Je ne rechignais pas au travail. Effectivement, il ...
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