Lettre à Caro - 2 - Histoires de Sexe

Lettre à Caro - 2

... plus que son cul énorme et le gentil étudiant qui soulève ses jupes avec rage comme on imagine le plus crapuleux des voyous.

Je retombe sur terre des deux pieds et je comprime ma fente des deux mains comme si je pouvais arrêter le jus de couler et le feu de monter dans mon ventre ; au contraire mes doigts sont comme aspirés, j’ai envie de quelque chose de dur, de brutal. L’escarpin que tenait Françoise est à mes pieds, je le cueille et je m’adosse à la colonne, je sais comment faire, c’est mon amant qui m’a montré.

J’écarte les pieds, je me laisse descendre pour pouvoir plier les genoux et ouvrir fort mes cuisses, j’ouvre ma chatte avec mes doigts et j’enfonce le talon dans mon vagin, je frotte mon clito avec la semelle, c’est terrible.

Caro, je ne t’ai pas encore parlé de ce jeu, j’ai un peu honte et cela paraît tellement invraisemblable et dangereux que toi seule peut comprendre dans quel état d’excitation il faut être pour l’accepter, pour le provoquer.

La première fois, nous étions sur le lit, il m’a demandé un soulier et a inspecté le talon – il aime que je garde mes bas et mes souliers pour baiser – il a posé le soulier sur mon sexe, pointe vers le haut. Je ne sais toujours ...

... pas comment j’ai compris ce qu’il voulait, je me suis un peu caressée avec le talon, il a appuyé sur ma main et le talon est entré, la suite est venue toute seule.

Depuis je réserve ce jeu pour les grandes occasions, Parfois quand nous recevons des amis à l’apéritif, il soulève mon pied un peu trop haut et me prend un soulier en disant :

— Chérie, tu as abîmé ton talon, il sort une lime à ongle et poli la petite semelle puis me rechausse un genou à terre, il s’arrange pour ne pas être le seul à voir ma nudité au-dessus de mes bas. Je mouille pendant tout le repas.

Voila encore une digression, mon récit m’excite tellement que j’ai envie de me mettre… mais non je te raconte la fin du drame.

Je les vois dans la glace, cette fois c’est bien un viol, le gamin est dans la place. Il bourre le derrière de la pauvre Françoise à grand coups, c’est horriblement comique et vlan, le patron surgit en hurlant :

— Salaud, lâche cette fille !

Il se jette sur le dos du violeur, le prend par les cheveux et ils roulent tous les trois par terre, par réflexe j’ai fait le tour de la colonne, la porte est ouverte devant moi, je file…

Encore un orgasme raté, j’espère que Françoise en a profité.