1. Lettre à Caro - 2


    Datte: 15/06/2019, Catégories: f, fh, ff, fplusag, magasin, chantage, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme chaussures, Masturbation intermast, pénétratio, lettre, totalsexe, Auteur: Albertine, Source: Revebebe

    ... raison le salaud, quand je m’ennuie à l’étude, je pense à nous, c’est encore toi qui m’a appris à me contracter jusqu’à la jouissance. C’était à ce fameux colloque de math – déjà un an – souvent je revis notre rencontre. Nous étions les seules femmes avec une cinquantaine de mâles, on nous a demandé de partager une grande chambre. On avait presque la même robe, toi noire, parfaite avec tes bouclettes blondes et moi champagne et on s’est installées joyeusement.
    
    Tu m’as dit :
    
    — Tu vas faire des ravages avec ta jupe déboutonnée si haut.
    — Et toi… ta robe colle tellement sur tes fesses, on dirait que tu n’as pas de culotte.
    
    Tu as éclaté de rire :
    
    — C’est vrai, je n’en ai pas, j’adore être au milieu des hommes avec ma chatte nue, tu as déjà essayé ?
    
    Évidemment je cède à la provocation et j’enlève mon slip instantanément ; au passage je lui montre mes bas jarretelles, elle en a aussi, me dit-elle.
    
    — Viens prendre l’apéro, je te raconterai.
    
    On a pris d’autorité deux tabourets au bar, sous les regards d’une dizaine de collègues déjà très intéressés par nos jambes croisées, je t’ai confié :
    
    — Je fais le coup du slip quand j’accepte un dîner en tête à tête. Je m’arrange pour glisser dans la conversation « préparatoire » que je ne porte pas de minijupe pour sortir parce que les collants me gênent. J’ai un plaisir fou de voir mon élu se précipiter pour m’ouvrir la portière de la voiture en arrivant au resto, selon ses mérites, je montre un peu, un peu plus, ou ...
    ... beaucoup de mes jambes. Tout au long du repas, il se demande si j’ai ou si je n’ai pas de slip. Si je décide d’accepter « le dernier verre », je sors un slip en dentelle de mon sac et confuse, je dis :
    — Excusez-moi, j’ai oublié de mettre ce sous-vêtement.
    
    Pendant les conférences, on a convenu de ne pas s’asseoir côte à côte pour encourager les contacts. Je suis donc entre deux mecs inconnus qui n’ont pas cessé de loucher sur mes jambes, j’ai l’habitude mais cette fois je rêve, j’imagine que les boutons de ma jupe cèdent et que ma grosse touffe noire apparaît entre mes cuisses, « au milieu d’un nid de dentelles, celles de mes bas, celles de mon porte-jarretelles et ses rubans blancs qui encadrent la fleur du mâle où déjà perle la rosée ». (C’est pas du Baudelaire ?)
    
    Le premier soir, les hommes se sont tenus à distance, sans doute parce qu’on n’arrêtait pas de jacasser à deux. Après le dîner, au salon de l’hôtel, le temps est passé vite en parlant de chiffons, de sexe et du plaisir de faire venir le jus en se contractant quand la conférence est trop barbante.
    
    Le porto aidant et le divan étant dans un coin sombre, tu m’as invitée à mettre deux doigts bien au fond de ton vagin et nous avons compté ensemble tes contractions ; tu as joui un peu trop fort et le barman s’est réveillé, quelle belle nuit ! Depuis que tu m’as appris ce jeu, j’adore me faire jouir partout.
    
    Ma pauvre Caro, comment fais-tu pour suivre mes histoires, je saute sans cesse d’un sujet à l’autre ...
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