Les Andelys
Datte: 14/06/2019,
Catégories:
ffh,
fbi,
groscul,
hépilé,
fépilée,
confession,
Auteur: Anette, Source: Revebebe
Résumé des précédents épisodes :Il y a quelques années mon mari est parti aux États-Unis en déplacement quelques mois en été. Comme je travaille pour un collectionneur de livres rares, je suis amenée à faire des recherches pour lui. C’est ainsi que j’ai rencontré une libraire qui m’a entraînée un après-midi dans un institut de massage. Dans le même temps son ami Maxime ne me déplaît pas.
Après un après-midi fou avec la libraire, je rentrai chez moi presque déprimée.
J’avais repris un taxi en sortant. Je me sentais seule, terriblement seule. J’avais fait l’amour – car objectivement c’était ça – avec une fille que je n’avais jamais rencontrée auparavant et que je ne reverrais certainement jamais. Je n’avais pas l’impression d’avoir vraiment trompé Alain, après tout ce n’était qu’un massage. En plus je regrettais de ne pas avoir caressé ses seins et au moins touché ses gros tétons. Donc rien n’allait, je nageais en pleine contradiction. Complètement ambivalente la pauvre fille !
Il faisait chaud, lourd, peut-être l’orage, mais sans nuage au-dessus des toits c’était peu probable. Je tournais en rond dans l’appartement en ressassant les événements du jour. La télé était évidemment sans intérêt. Je n’avais pas faim et d’ailleurs ce n’était pas l’heure de dîner. Je décidai de me concentrer sur ma commande et branchai Internet. Peu de sites intéressants et sérieux. Je trouvai l’adresse d’une librairie spécialisée dans le livre ancien et les éditions originales du côté de ...
... Rouen et à tout hasard, je téléphonai. Un homme à la voix âgée m’écouta attentivement et finit par me dire que ce que je cherchais était difficilement trouvable et en plus que cet auteur était complètement ringard et sans intérêt. Donc tout allait bien !
Le frigo était presque vide mais aucune envie d’aller faire des courses. Je me souvins alors du coup de fil de Sonia. Au point où j’en étais, je pouvais sans risque discuter avec l’ancienne copine. Le téléphone sonna dans le vide, je ne laissai pas de message. Une veille superstition me fit envisager que j’étais en train de payer le plaisir de l’après-midi.
Il me restait le bain ou le suicide, je choisis la première solution. Alain m’avait offert une baignoirebalnéo, superbe engin dévolu à la détente. Nue devant la glace, je me trouvais moche et d’une blancheur à faire fuir. En plus si je me décidais à aller voir Sonia au bord de la mer, je ne pouvais pas me présenter ainsi. Avant de plonger dans la baignoire, j’appelai Agnès, mon esthéticienne, afin de réserver quelques séances d’UV, à petite dose ça ne pouvait pas faire de mal.
L’eau tiède du bain m’engourdit légèrement. Machinalement je me caressai sans intention d’orgasme, simplement pour le plaisir de sentir mes doigts sur mes lèvres. Le téléphone sonna, la première fois sans message, la seconde avec mais j’étais trop loin et je n’écoutai pas. Je restai un bon moment à barboter un peu somnolente. En sortant de la baignoire j’entrepris une revue de détail, chose ...