1. Victor et Adrienne


    Datte: 13/06/2019, Catégories: Première fois Auteur: byValcour, Source: Literotica

    ... qu'ils frottent sur une lanière en cuir toutes les deux minutes, tout près de ta gorge, tout ça pour te couper trois poils. Ça pourrait t'arriver à toi aussi, dans la maison Destouches !
    
    J'aime pas le sang ! J'ai peur pour mes couilles. Je vais plus dormir avec ces histoires !
    
    Non, non ....
    
    Comment non ? Mais c'est vrai, c'était il y a trois mois. On n'en a pas beaucoup parlé, pour éviter de mettre cause la police qui n'a pas fait son travail. Alors, laisse la maison Destouches, tu promets ?
    
    J'ai promis. Elle m'a bavoché un gros patin, comme à Gonaud elles n'en font pas. Victor, lui m'a fait tout un cirque ! « Et nos bons clients » qu'il a gueulé, tellement furieux que j'ai eu la trouille qu'il me les coupe. C'est un dur Victor ! ... je l'ai vu, de mes yeux vu, tordre le cou d'un chaton et le balancer à toute volée contre un mur, devant une fille, pour lui faire peur à la fille ... pour lui montrer de quoi il était cap. Il l'a baisée la gonzesse, devant le tas de poils blancs sanguinolents. Elle en menait pas large ! Sûr qu'elle a rien osé dire ! Moi, j'ai continué à la maison Destouches.
    
    oOo
    
    Adrienne ! Son lit tiède et moite ... nos sueurs ... tous nos jus ! Les soirs, et les nuits, et les matins qu'on s'est papouillés, farfouillés ... on s'est léchouillé les muqueuses, langouillés tous les trous, mordillonnés ... emboîtés qu'on étaient, à s'explorer des doigts, des dents, des langues ... et je me la cramouillotte !... et elle me suçaille ... et on se ...
    ... fesse à grandes volées de claques qu'on en rigole ... et on se pisse au cul. On s'épuise. On dort collés, encastrés, baisés, rebaisés, dévorés ... on se rêve brûlés, transpercés de désirs lancinants. Réveils brumeux, vidés de nos foutres ... On a même pleuré et bu nos larmes de plaisir.
    
    Un jour elle m'a fait une surprise, je rentrais du
    
    oooooOooooo
    
    Quarante ans après, je relis ce récit, soigneusement écrit dans un cahier d'écolier secret, noir comme il se doit. Il raconte de mon apprentissage de la Vie. C'est mieux qu'une vieille photo en noir et blanc. C'est le seul souvenir matériel qui me reste de mon enfance. Tout le reste a été perdu. Mais les émotions vécues me restent gravées dans la mémoire, et continuent de la troubler. Je pourrais continuer le récit qui s'interrompt brutalement, la matière ne manque pas. Mon père a été mis en prison pour vingt ans, il a payé pour le curé. Violetta s'est retrouvée à seize ans la plus en vue du Passage Gonaud, une princesse. Elle a très tôt profité de ses petites fesses et de ses nichons folâtres ! Même, et surtout, enceinte elle attirait les amateurs de sensations douteuses. Victor a été assassiné par un malfrat qui voulait lui prendre sa place de maquereau. La maison Destouches a été rasée, et remplacée par un triste bâtiment de bureaux. Ma mère, devenue folle, a mis le feu à l'appartement, et elle a fini ses jours dans un asile.
    
    Si je n'ai pas écrit tout cela à l'époque, c'est que j'étais embarqué dans l'ivresse de mes ...