1. Une passe ? Je trépasse.


    Datte: 03/03/2018, Catégories: fh, hh, hplusag, prost, hsoumis, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, confession, Humour Auteur: Alexina, Source: Revebebe

    ... regardent à travers eux.
    
    Mais ce qu’ils voient doit les décevoir ! Le misérable Nimbus dépouillé de son Cumulo ! Le chiffon translucide de la capote qui peine à tenir au bout de mon vestige de queue, en témoigne !… « Misère ! Misère ! » Comme chantait Coluche. Je voudrais, de dépit, m’en aller rejoindre le train… train d’une vie quotidienne sans surprises et sans filles.
    
    Impensable ! Pas avec la sage femme alitée devant moi… quand je dis sage, je parle de son silence et de son immobilité. Manet doit être content de son modèle ! Son corps est tout en longueur, un corps de ballerine horizontale allongée sur un lac de signes… Le buste est peu marqué, les seins s’effacent, élégants, mais presque sans reliefs alors qu’en dessous, au contraire, les côtes se dessinent nettement. La taille étroite repose sur des hanches presque androgynes. Les jambes sont interminables, fuselées comme deux Concordes sans ailes, mais on devine le muscle vigoureux sous les bas noirs. D’aucuns la trouveraient – comme dans la pub de la Vache qui rit – trop maigre, trop grande, trop raide… ! C’est vrai qu’elle a quelque chose d’un peu figé dans sa pose allongée, mais pour moi, elle figure une flèche divine, taillée pour fendre les nuages, le ciel et mon cœur d’artichaut.
    
    Je m’aperçois alors que je suis en apnée depuis que j’ai commencé à contempler cette Vénus aérobie : mes poumons me le font savoir en se gonflant brutalement de manière réflexe… J’inspire et expire avec tant de force que Cynthia ...
    ... en sourit ; alors je lui souris à mon tour. Presque complices… J’ose alors poser une fesse précautionneuse au bord du lit, à un centimètre et demi de sa propre fesse ! Mais, mes mains m’encombrent et je les place mécaniquement sur mon bas-ventre.
    
    Vous me direz avec raison que si elle et moi disposons de la sorte nos mains, nous ne risquons guère de nous jointoyer ! Sauf que, sa main droite, la téméraire, celle qu’elle m’a tendue pour réclamer son obole de trois cents francs (!), s’est lentement déplacée pour venir effleurer ma cuisse, puis se poser dessus… Et bien, Mesdames, Messieurs, admirez le miracle, ce simple effleurement innocent a métamorphosé d’un coup ma morphologie : j’ai enfin pu combler – partiellement, soyons honnête ! – le vide tirebouchonné de mon préservatif… Je me suis mis à bandouiller !
    
    Le fer à souder de ses doigts (Je sais, j’en fais un peu trop… mais l’hyperbole vise à mieux faire comprendre mon état physiologique…) brûle intolérablement ma peau… C’est par trop délicieux. Elle ne dit rien, pas d’encouragement… il y a juste son satané regard en embuscade qui épie mes réactions… elle me scrute ou m’invite… allez savoir ! Je sens que mon cerveau, de nouveau, se met en grève. Ilmarmecompofiture !
    
    La nature supplée le mutisme cérébral dont je souffre… L’appel des sens agit sur mon corps… mon bras se déplace doucement, horizontalement, parallèlement au mouvement que celui de Cynthia a suivi pour toucher ma cuisse, mais en sens inverse… de sorte que ...
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