1. Il faut sauver le soldat Betsy


    Datte: 11/06/2019, Catégories: fh, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... le monde et pour que chacun ait ses instructions. J’avais rejoint Pout et Karen derrière un tas de branches mortes situé à une cinquantaine de mètres de la maison. Je m’enfilai une longue gorgée de bourbon, terminant la bouteille, alors que je voyais du coin de l’œil des hommes prendre leurs positions dans les buissons.
    
    Un grand bruit provenant de l’avant de la maison, côté rue, nous avertit que le jardinier Ramos, à la tête de ses troupes, avait commencé son action de diversion.
    
    — Tenez-vous prêt, dit Pout, ça va être à nous ! Je veux des actions nettes et précises ! Ne tirez que si vous êtes sûrs de votre cible ! Évitez les « friendly fires » à tout prix, je ne veux pas de bavures ! Ah bon sang ce que c’est exaltant !
    — Exaltant ? Moi je préférerais être ailleurs, répondis-je.
    — Un civil ne peut pas comprendre… En avant !
    
    Il avait hurlé ces derniers mots et une masse d’hommes se leva des fourrés, les uniformes des miliciens de Wilkins n’avaient rien de militaires mais tous les gaillards qui les portaient fonçaient comme un seul homme vers leur objectif. Karen se leva aussi et hurla :
    
    — Banzaï !
    — Vous êtes donc devenue folle ? interrompit Pout. Mon oncle est mort à Iwo Jima et… oh bon sang ! Je vais manquer le début ! Vite, suivez-moi sinon nous louperons toute l’action !
    
    Et il partit en courant. Je le suivis, sentant Karen sur mon flanc droit… euh… je veux dire : à côté de moi. Bon sang ! cette bande de dingues commençait à répandre sa ...
    ... contagion…
    
    Nous entrâmes à toute vitesse dans la maison sans prendre le temps de nous arrêter. Devant nous, les autres mercenaires avaient de toute façon sécurisé toutes les zones avec un professionnalisme digne d’un roman de Tom Clancy. Nous déboulâmes en roulant à moitié sur nos fesses au bas des marches qui menaient à la cave pour trouver un étrange attroupement…
    
    Des hommes de notre bande faisaient un cercle autour de cinq types assis au sol, les pieds et les mains liés. Un chien trônait à côté d’eux, l’air fier, et Pout cria « Betsy » en se jetant au cou de l’animal. Mais quant à moi je regardais surtout les deux personnes qui étaient debout à côté du groupe de prisonniers : Dob Nooth et son assistante Clara !
    
    — Que s’est-il passé ? demanda Wilkins en entrant à son tour dans la cave. Je veux un rapport ! Debriefing immédiat !
    
    Un type à l’allure de fier guerrier mexicain, armé jusqu’aux dents et portant des ceintures de balles croisées sur sa poitrine tel un Pancho Villa des temps modernes sortit du rang.
    
    — Ah, Ramos ! Explique-moi!
    — L’assaut a été donné selon vos instructions, Général, dit le jardinier avec un accent hispanique. J’ai fait diversion avec ma troupe, les hommes du Général Pout sont entrés par derrière, j’ai laissé mes gars en surveillance au cas où, et je me suis joint aux troupes d’assaut. Nous avons remué toute la maison, et en débarquant dans la cave, nous avons découvert les cinq ennemis ligotés au sol, avec ces deux civils et le chien.
    — Dob Nooth… ...