Horticole toi-même
Datte: 07/06/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
hplusag,
fplusag,
fagée,
inconnu,
jardin,
fdomine,
Oral
pénétratio,
attache,
hff,
hsoumisaf,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... incertitudes sont certes visibles dans le dessin des corps. Les paupières sont lourdes de trop de nuits sans sommeil. Le grain des peaux a perdu de sa finesse. Rares sont les bouches encore pulpeuses, les seins gonflés ou les fesses bien fermes. Qu’importe, toutes ces beautés un peu fanées font preuve d’ingéniosité pour se présenter sous leur meilleur profil. Aucune vulgarité, aucun ridicule, juste une habile et discrète mise en valeur de ce qui peut séduire encore.
Car c’est sans doute bien de cela dont il est question ici. Un formidable espoir de rencontre, un désir à peine voilé de partage sensuel. Qu’importe la faiblesse de la chair, aussi longtemps que les désirs restent indomptables. Qu’importe la raison, lorsque le ventre réclame son lot de réjouissances.
Voilà pourquoi je perçois depuis notre entrée une indéniable atmosphère de sensualité dans ce coin de purgatoire. La plupart de ces femmes, qu’en d’autres lieux je ne remarquerais pas, se révèlent particulièrement présentes, sensuellement parlant. Rien qui ressemble à l’intense appétit amoureux d’une <i >Vénus genitrix, ni à la voluptueuse plénitude d’une femme mûre. Ce n’est plus là que se trouvent leurs charmes. Ce qu’elles ont de troublant réside plutôt dans une forme de gourmandise dont elles ne se cachent pas. Une envie d’émois raffinés que leur corps gardera jusqu’à la dernière heure. Une forme d’impatience aussi, qui transpire dans leurs gestes et dans leurs rires, malgré l’ambiance détendue et ...
... feutrée.
Étrange atmosphère, formidables attentes. De quelle manière Geneviève souhaite-t-elle que j’y réponde ? Et si ce n’était là qu’un simple passage obligé. Vers quoi ? Elle ne m’en dit pas plus, préférant se serrer tout contre moi. Avec des gestes de chatte, elle me pousse à reprendre notre échange où nous l’avions interrompu à la fin du massage. Elle me provoque même ouvertement, sans s’occuper des autres femmes et de leurs regards envieux.
L’une d’elles s’enhardit à nous interrompre. Au moment de reprendre souffle entre deux baisers, nous découvrons à côté de nous cette jolie cinquantenaire aux cheveux gris coupés courts, habillée d’une longue robe blanche, presque transparente. L’agréable chaleur de la nuit d’été ne suffit pas à expliquer la légèreté de sa tenue. Elle s’approche et dépose un truc informe sur la table. À y regarder de plus près, il s’agit de trois chaussettes orphelines, nouées entre elles d’étrange manière.
Geneviève semble comprendre le message et invite la femme à se joindre à nous. Je ne m’attendais pas à cela. Qu’est-ce qui peut bien la pousser à mettre ainsi fin à nos ébats ? Un marché vient-il de se conclure dans la plus parfaite connivence féminine.
L’inconnue reste quelque temps à notre table, bavardant avec nous de choses et d’autres. Elle en profite visiblement pour me dévisager avec de moins en moins de retenue, ce qui m’autorise à l’observer en retour. Je me surprends à la trouver belle. Désirable, même ! Ses mains surtout semblent ...