Horticole toi-même
Datte: 07/06/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
hplusag,
fplusag,
fagée,
inconnu,
jardin,
fdomine,
Oral
pénétratio,
attache,
hff,
hsoumisaf,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... avides d’effleurer, de palper, de caresser, de pétrir. Ce que sa robe ne recouvre que très imparfaitement ne semble pas en reste. Je jette un regard sur Geneviève. Aucune trace de jalousie. Au contraire, mon intérêt un peu trop soudain pour Ariane semble l’amuser.
Quelques habituées commencent à quitter le bistrot. Celles qui sont venues accompagnées partent les premières. Sur un clin d’œil, Geneviève et Ariane mettent fin à notre conversation. Comme pour laisser la place à d’autres réjouissances. Bon sang, mais qu’est-ce qu’elles viennent chercher dans un tel endroit ?
— C’est quoi ce truc, un club service ? demandé-je enfin.
— Plutôt une forme de réseau social, soumis aux lois d’un marché un peu particulier.
— Et en quoi consistent l’offre et la demande ?
— Tu ne l’imagines toujours pas ?
— Compte tenu du contexte, suis-je censé être l’offre ou la demande ?
— L’offre… j’avais une charge de revanche, après avoir moi-même profité de cette bourse d’échanges. Cette nuit, tu seras mon gage.
— Et les nœuds sur les chaussettes ?
— Ils précisent le cours du change et les règles de transferts.
— Tu n’as pas peur d’un effondrement de ma bourse ? Si je te restais sur les bras ?
— Détrompe-toi, je suis en train de récupérer bien plus que ma mise. D’ailleurs, si nous ne finissons pas rapidement nos verres, je ne pourrai plus juguler l’inflation.
— Tu me flattes…
— Je n’ai aucun doute sur ta valeur vénale, précise-t-elle en riant.
Elle pose l’argent de nos ...
... consommations sur la table, se lève et sort. Nous traversons la route et marchons quelques dizaines de mètres en direction d’une station-service désaffectée, glauque et taguée de haut en bas. Après en avoir fait le tour, nous entrons dans un vaste jardin par une porte dérobée. Depuis la route, rien ne laissait supposer la présence d’un tel bijou horticole derrière les haies mal entretenues.
En fait de jardin, il s’agit plutôt d’un petit parc. Un chemin sinueux le traverse de part en part. Des espaces arborisés ont été créés entre les méandres du sentier, à l’abri des regards. Geneviève me fait visiter l’ensemble du labyrinthe, sans me donner d’explication sur les panneaux accrochés ça et là, sur lesquels je distingue des visages d’hommes en extase. Je soupçonne ma guide d’être à l’origine de cette décoration. Peintures ou photos, d’où tient-elle l’expérience de si nombreuses jouissances masculines ?
Entre deux bosquets, nous entrevoyons sur notre gauche un couple tendrement enlacé, puis, un peu plus loin, trois femmes et un homme engagés dans d’intenses joutes érotiques. Malgré la nuit, il me semble reconnaître des visages et des corps aperçus dans le restaurant. Les gémissements ne laissent aucun doute sur le plaisir qu’ils prennent à assouvir leurs pulsions érotiques.
Juste avant d’arriver en fin de parcours, Geneviève me guide vers un havre de volupté inoccupé. Les buissons, taillés avec soin, se combinent harmonieusement avec des arbres d’essences diverses. Je distingue une ...