1. Horticole toi-même


    Datte: 07/06/2019, Catégories: fh, ffh, hplusag, fplusag, fagée, inconnu, jardin, fdomine, Oral pénétratio, attache, hff, hsoumisaf, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... d’un corps d’homme puisse changer à ce point sous l’effet de l’excitation. Ni combien cet état pouvait être contagieux.
    
    Ce qu’il a provoqué en moi est trop fort. Je vais le faire mariner encore un peu, mais sitôt le repas terminé, je l’emmène vers mon jardin d’Éden. Le deuxième fantasme que je lui réserve a maintenant pris forme. Je veux contempler sur son visage la lente montée du plaisir, jusqu’à la jouissance. Puis la partager avec lui, les yeux dans les yeux.
    
    Le repas qu’il nous sert est délicieux. Rien de très compliqué, mais tout est agréablement apprêté. Pourquoi n’a-t-il pas su partager cela avec son ex ? Mystérieux cercles vicieux de la vie quotidienne. Je ne veux rien savoir de trop précis, mais ce qu’il m’a raconté de son échec correspond si peu au soin qu’il prend à s’occuper de moi. Bien sûr, je suis nouvelle et il doit se montrer sous son meilleur jour. Je ne ressens pourtant aucune faille, aucun décalage entre ce qu’il fait, ce qu’il dit et ce que j’aperçois de lui, au détour d’un geste ou d’une attitude plus spontanée.
    
    C’est tout simplement bon d’être à ses côtés. J’en viendrais presque à m’imaginer en train de lire ou de travailler à une chambre de distance de lui, m’attendrissant sur les infimes signes de vie qu’il ne manquerait pas de donner. Je ne me reconnais plus. Il faut que je réagisse ou je vire bobonne. Allez, retour au fantasme !
    
    Je crois déceler un brin d’inquiétude dans sa voix lorsqu’il prétend être prêt à me suivre dans mes plus ...
    ... sombres turpitudes. J’aime cette impression de le tenir à ma merci. Quelle idée de vouloir se mettre à mon service, sans restriction. Quelle étrange forme d’expiation.
    
    Je l’emmène en voiture, pour traverser plus rapidement la ville. Nous arrivons vers vingt-deux heures à l’hôtel de l’Ange, notre point de chute pour la fin de soirée. Le nom l’amuse. Je ne lui en dis pas plus. D’autant que ce n’est pas de ce côté de la rue que se trouve le plus important. Mais il le découvrira bien assez tôt.
    
    oooOOOooo
    
    Contrairement à ce que le nom laisse supposer, rien d’angélique à cette auberge. C’est visiblement un lieu de rencontre entre nanas. Tenu par deux nanas et fréquenté par des nanas. Je ne vois que deux autres hommes, à vrai dire. Geneviève propose que nous nous installions sur un canapé face à une des tables basses plutôt qu’au bar. Avant de prendre place, elle va déposer un bout de tissu sorti de son sac à main dans une boite posée sur le comptoir. Quelqu’un a écrit AUTANT QU’ELLES SERVENT À QUELQUE CHOSE en lettres majuscules sur le carton. C’est à n’y rien comprendre.
    
    Elle s’arrête pour saluer deux copines à une table voisine avant de revenir vers moi. J’en profite pour observer les femmes présentes. Elles affichent toutes quelques années d’expérience, pour rester galant. Qui sont ces femmes ? Probablement en majorité des délaissées, veuves ou autres amputées du plaisir. Elles semblent avoir en commun une farouche volonté de ne renoncer à aucun agrément de la vie. Des ...
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