Les Parques 4/8
Datte: 07/06/2019,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
uniforme,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
policier,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... rapidement ces cartes hier soir, notamment pour pouvoir imprimer les visages de ces femmes, explique-t-elle en montrant le schéma sur le mur. Et les sept autres fiches, en dessous des photos correspondent à sept autres viols, plus anciens. Pour celles-ci, pas de films, mais une comptabilité précise dans des documents que j’ai récupérés hier, avant notre opération « Trouillomètre ». Mais là encore, on y reviendra plus tard si vous le voulez bien.
Ladrime acquiesce et se rassoit au bureau, mais la jeune femme l’invite à passer au salon.
— On n’a plus besoin de l’ordinateur, autant s’asseoir pour la suite. Et puis, j’ai besoin d’un verre !
Ladrime la suit sans protester. Il a bien compris qu’Amélie est loin d’en avoir fini.
Bien loin !
22 septembre – 19 h 45
Alors qu’elle quitte le commissariat, Bérénice Nguyen est dans un état de tension extrême. La discussion avec les Berriet, les propriétaires du Latin Corner, a confirmé le lien entre le caïd Belaoui et l’avocat Veillefonds. Les deux hommes ne sont jamais arrivés ensemble au club et ne se fréquentaient pas ostensiblement, mais Berriet avait remarqué que Veillefonds était toujours présent lors des passages de Belaoui.
Un soir, via le système de surveillance du club, il avait surpris une conversationa priori aussi fortuite qu’anodine entre les deux hommes dans un des patios fumeurs : une histoire de peluches très « mignonnes ». Quelques jours plus tard, lorsque l’affaire des peluches Minions bourrées à ...
... la coke avait éclaté, il avait fait le lien et c’était lui en fait, qui avait confidentiellement transmis à un flic de ses amis l’info de la réunion programmée par Belaoui dans une de ses salles.
À part cela, Veillefonds était venu d’autres fois, hors présence du gangster, avec des filles qui, la plupart du temps, avaient à peine l’âge légal pour entrer. « Un type désagréable, suffisant et tordu », avait ajouté Béatrice Berriet avec une grimace de dégoût.
En rentrant au commissariat, Bérénice avait cherché Amélie, mais celle-ci n’était pas à son bureau. Puis, elle l’avait vue jaillir de l’ascenseur et remonter en coup de vent l’allée centrale de l’open space, pâle et visiblement stressée. Elle l’avait hélée, mais Amélie avait continué son chemin pour entrer directement dans le bureau de Ladrime. Elle et lui en étaient ressortis quelques secondes plus tard, visiblement pressés, elle, tendue, visage fermé, et lui, affichant un air totalement médusé.
En les voyant partir comme des flèches, Bérénice avait compris qu’ils ne reviendraient plus ce soir. Ce qui ne l’arrangeait pas. Elle voulait savoir, elle voulait comprendre. Pourquoi Amélie avait-elle été si bouleversée en apercevant Veillefonds au club ? Quel lien entre elle et lui ? A-t-elle une quelconque implication dans l’assassinat de l’avocat ?
Cette éventualité la bouleverse. Bien sûr, jamais, lors de leurs petites soirées, jamais Amélie n’a mentionné le nom de l’avocat. Et pourtant, elles en avaient eues des ...