1. Point de vue


    Datte: 07/06/2019, Catégories: fh, fplusag, fagée, gros(ses), grosseins, fdomine, entreseins, pénétratio, Auteur: Bastian, Source: Revebebe

    ... à Carole la cougar ! Dans la foulée de son message, je lui propose un rendez-vous dans un café bistrot pas trop loin de mon appartement, des fois que… Hourra, il accepte ! Cette fois, c’est sûr, nous allons bais… nous rencontrer en fin de semaine.
    
    Je passe les quelques jours qui me séparent de mon tout premier rendez-vous virtuel/réel à faire le grand huit émotionnel. C’est encore pire que lorsque j’ai « juste » envie de sexe : j’ai l’impression que ma raison et ma libido font une partie de ping-pong infernal dans mon cerveau. Finalement, le grand jour arrive, et me voilà devant mon dressing à choisir ma tenue. J’hésite, car je sais que c’est en grande partie là que tout va se jouer. Bon, le bas, pas d’hésitation : ma jupe mi-longue en cuir fétiche bordeaux. Elle est classe, et me met en valeur tout en étant confortable. Mais le haut ? Décolleté, pas décolleté ? Je sais à quel point ce point de détail vestimentaire peut faire travailler l’imagination des hommes. Après d’innombrables essais, j’opte finalement pour un sage et ample chemisier noir, qui camoufle assez bien mes formes. Comme ça, je pourrai avoir une conversation normale avec le petit Julien, sans le voir loucher pendant tout le repas. C’est sans doute mieux.
    
    Cela fait une dizaine de minutes que je suis attablée sur la terrasse, une petite laine sur le dos. Je suis arrivée très en avance, pour ne pas avoir à changer à nouveau de tenue ou rectifier encore mon maquillage. Je suis en train de lire lorsque ...
    ... Julien arrive. Mazette, il est encore plus mignon en vrai que sur ses photos. Alors que je me demande comment je vais faire pour ne pas lui sauter dessus tout de suite, nous nous faisons la bise et il s’installe face à moi.
    
    Commence alors un long calvaire. Vous voyez ces repas de famille interminables, où il y a toujours un oncle ou un cousin un peu lourdingue qui n’arrête pas de parler et qui fatigue tout le monde. Eh bien, c’est pareil ce soir, sauf que je suis l’oncle chiant. Et surtout, j’ai parfaitement conscience d’ennuyer tout le monde. C’est-à-dire présentement mon voisin de table, Julien. Il n’a quasiment pas dit un mot de la soirée. Je pense que je ne supporterai pas qu’il y ait un blanc, du coup, je parle, je parle. Et lui m’écoute, acquiesce parfois, toujours en silence. Il n’a pas envie d’être là, ça se voit… Je dois être un petit peu maso, car je parviens à le retenir en commandant une salade (à la base, nous devions juste boire un café).
    
    Nous arrivons au dessert, je suis de plus en plus mal à l’aise. Il ne veut rien prendre, et attend manifestement la fin du repas avec la plus grande impatience. Je me dis que je n’ai plus rien à perdre. Alors qu’il regarde ailleurs (sans doute vers la sortie), je déboutonne discrètement le dernier bouton de mon chemisier. Et je lui fais glisser la carte des desserts sur la table en lui conseillant une crème brûlée, arguant qu’elles sont excellentes. Bien sûr, tout cela n’est qu’un prétexte pour sournoisement me pencher en ...
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