1. Le fantasme de Sayuri


    Datte: 03/06/2019, Catégories: fhhh, couplus, inconnu, hépilé, hotel, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, fdanus, init, Auteur: Ari Duparc, Source: Revebebe

    ... terrasse.
    
    Ils s’engagèrent vers la station d’Akasaka. La quantité de néons allumés témoignait d’une vie nocturne bien active dans ce quartier de Tokyo. Le ciel avait l’air d’avoir définitivement disparu tant le noir contrastait avec les lueurs actives des commerces et autres distributeurs publiques.
    
    Marc tenait Takako par la taille en passant devant un de ses nombreux endroits de restauration nocturne. L’enseigne du Zakuro reflétait son nom sur le bitume. Le café 246 n’était plus très loin.
    
    *
    
    Yoshio-san faillit recracher son « ocha » (thé vert) sous l’effet de la surprise. Il regardait depuis un moment les passants peu nombreux ce dimanche soir.
    
    Takako venait de passer là, à deux mètres de lui, enlacée par un gaï-djing. (étranger)
    
    — Le thé est bien trop chaud. En voulez-vous un autre ? s’inquiéta Sayuri.
    — Merci, tout va bien.
    — Mais vous avez l’air inquiet.
    — Je viens de voir passer Takako.
    — Takako ?
    
    Sayuri connaissait Takako. Elle savait que son mari « protégeait » cette jeune fille comme beaucoup d’hommes importants au Japon. Même à un âge avancé, ils gardaient leurs faiblesses et ne rentraient pas toujours à l’heure à la maison. En bonne épouse nipponne, elle ne posait pas de questions.
    
    — Mais n’est-il pas normal qu’une adolescente de dix-neuf ans sorte le soir ?
    — Certes. Mais pas accompagnée d’un étranger.
    — Etranger ! Le regard de la jeune épouse se fit plus intense. Takako a un ami « gaï-djing » ! C’est intéressant, ça.
    — Comment ça : ...
    ... « intéressant » ?
    — Ils sont si….différents.
    — Différents ! Evidemment qu’ils sont différents. On dirait que cela vous fait plaisir.
    — Hé bien, on raconte qu’ils sont très gros.
    — Gros ! Mais de quoi parlez-vous ?
    
    Yoshio comprenait très bien ce qu’elle voulait dire, mais n’osait y croire.
    
    — Ne devriez-vous pas lui téléphoner ? Vous pourriez peut-être à nouveau l’inviter pour demain soir.
    
    Il avala son thé de travers et décida de commander un whisky à la place, lassé de se brûler le menton. Il réfléchissait à toute vitesse. Ce que sa femme lui proposait semblait bien machiavélique, mais cela lui plaisait.
    
    Il décida donc d’appeler sa protégée mais seulement après avoir dégusté le whisky de 20 ans d’âge extrait de sa bouteille personnelle parquée chez Zakuro. Le gérant s’approcha de leur table, confondu de respect. Un client qui possède SA bouteille de whisky à 120.000 yens méritait toute son attention.
    
    Après avoir déposé le précieux breuvage, il confectionna un Carolan’s avec beaucoup de glaçons pour Madame Sugiyama dont les yeux s’étaient soudainement mis à briller d’excitation.
    
    *
    
    Entourée de petits plats de toutes sortes, Takako sautillait sur sa chaise en racontant tout ce qui s’était passé depuis leurs départs de Moscou.
    
    Rattrapé sournoisement par la fatigue, Marc fixait depuis un bon moment la poitrine de son amie. Les seins parfaits et bien arrondis bougeaient dans tous les sens sous l’ample Tee-shirt, comme s’ils avaient une vie propre.
    
    — ...
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