A bas les préjugés !
Datte: 02/03/2018,
Catégories:
fh,
hh,
fhh,
cadeau,
cocus,
voisins,
amour,
Oral
69,
pénétratio,
hsodo,
confession,
Auteur: Faustine, Source: Revebebe
... J’assure. »
Pour en revenir à ma petite personne, j’avais commencé une thérapie TCC (je vous fais grâce des détails), mais les résultats se faisaient attendre. Je souffrais de cette impuissance, pas seulement pour moi, mais surtout pour Céline. Nous avions, avant, une sexualité très riche et qui répondait à ses besoins et aux miens. Des besoins généralement exacerbés par l’été qui approchait, par la chaleur, par les vacances, la plage, les sorties, etc.
Et ce matin, comme souvent maintenant, elle se contentait d’une caresse solitaire.
Cela ne pouvait pas durer ; je risquais de la perdre. D’accord, je n’avais jamais de reproches, mais tout de même je voyais son regard sur ces couples que l’on croise et qu’on sait en préparation de sexe. Après tout, à 40 ans, une femme – surtout belle comme la mienne – n’aurait aucun mal à retrouver un mari en meilleure santé et dont la libido serait à son niveau. Alors cette idée a jailli pendant qu’elle se levait doucement, me croyant encore ensommeillé ; le plus dur était de trouver le bon moment.
* * *
Il fait beau, et après le repas Céline monte sur la terrasse pour profiter du soleil et amorcer le bronzage de l’année. Nous avons la chance d’avoir la terrasse de l’immeuble juste pour nous, et en prime sans vis-à-vis. Ainsi nous bronzons nus, et souvent – mais c’était avant – une bonne baise en plein air, voire deux, nous comblait.
Un impuissant peut encore apprécier le soleil. Je l’accompagne.
— Nous ne pouvons pas ...
... continuer comme cela ; je suis désolé.
Pas nécessaire de préciser : mon impuissance est dans toutes nos pensées.
— Charles, je t’en prie ; il faut être patient.
— Patient ! Patient ! Mais toi ?
— Quoi, moi ?
— Je ne peux plus te satisfaire. Je vois bien que tu souffres…
— C’est une souffrance bien petite comparée à d’autres.
Je garde le silence un long moment. Cela l’étonne. Elle se soulève sur un coude et se tourne vers moi.
— Charles, tu me caches quelque chose. C’est grave ?
— Non, chérie, rassure toi ; rien de grave. Juste que j’ai une proposition, mais elle est difficile à dire.
— Une proposition ? Tu m’inquiètes encore plus !
— Mais d’abord, une question : m’as-tu déjà trompé ?
Elle s’assied sur le transat. Son visage montre sa surprise et de l’inquiétude.
— Mais… pourquoi tu me demandes cela… maintenant ?
— Tu vas comprendre. Mais pour te permettre d’être sincère, sache que moi j’ai eu deux aventures. Enfin, juste deux fois, je veux dire : une rencontre d’un soir, en province pendant un déplacement.
Elle me dévisage, cherche si je suis sincère, et puis comme son analyse semble la conforter :
— Je m’en doutais un peu. Tu ne sais pas mentir, et il y a des signes…
— Et toi ?
Elle hésite, mais avoue :
— Une fois.
— C’est tout ?
— Oui, mais avec un collègue, et cela duré deux mois. Tu m’en veux ? C’était une époque où je n’étais pas bien. On venait d’apprendre que nous ne pourrions pas…
— Je comprends.
— Mais pourquoi cette question ...