1. Le cahier jaune


    Datte: 02/06/2019, Catégories: fh, couple, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral nopéné, sm, journal, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... je n’utilise son prénom… Par protection ? Par peur ? Par délicatesse ? Je ne sais pas…
    
    Plus bas, je déchiffre : « Encore aujourd’hui, ma femme était très sexy, tout de noir habillée, sans parler du splendide décolleté mettant bien en valeur ses magnifiques seins si charnels ! Néanmoins, il faudra que je m’inquiète des éventuels admirateurs qui pourraient oser venir me la piquer ! Il est vrai qu’elle a largement de quoi affoler un homme et le capturer, puis le retenir ! » Ça, c’est une évidence ! J’en sais quelque chose depuis quelques années !
    
    Je repose le cahier, tout songeur, et je me déroule le film de notre vie.
    
    Ma femme est une personne étrange, quand j’y songe : quand elle l’a décidé, elle est aguicheuse au possible, perverse, virevoltante ; elle convertirait sans doute le plus chaste des hommes en un débauché, mais, question « lit et passage à l’acte de chair », ça la tente moins, nettement moins.
    
    Par contre, la séduction, les préliminaires, plutôt mille fois qu’une !
    
    Ca frustrerait beaucoup d’hommes, mais moi, ça me convient très bien ! D’ailleurs, elle n’a pas son pareil pour me « vider » dans les deux sens du terme… J’accède assez peu à sa grotte intime, mais cela est largement compensé par tant d’autres pratiques et jeux. Indubitablement, en faisant le bilan final, je ne suis certainement pas perdant ! Et je sais très bien qu’elle adore ainsi…
    
    Justement, en parlant de bilan, je me demande si ce n’est pas moi qui reçois plus que je ne lui donne, ...
    ... car côté perversité et autres frivolités, je suis loin, très loin derrière elle ! Je fais ce que je peux, du mieux que je peux, mais parfois j’avoue que je me laisse dorloter par elle…
    
    Je me replonge dans le cahier jaune. Je tourne les pages, accrochant ci et là quelques mots, quelques phrases, mais rien ne me retient. Sauf, tout à coup, ceci : « Peu importent les ombres du passé, ces taches noires et sombres ; je veux les effacer pour qu’elle ne voie plus que la lumière ! »
    
    Je pose le cahier sur mes genoux, le regard vague. Oui, les ombres du passé…
    
    Sans faire de psychanalyse à deux sous, je comprends néanmoins parfaitement pourquoi ma femme, mon amour, est ainsi. Je n’aime pas les zones ténébreuses ; je leur tourne le dos, ostensiblement : je ne veux regarder que le présent, et parfois le futur. C’est mieux pour nous ainsi. Je sais qu’il y a eu un « avant », et que je déteste en savoir plus sur cet « avant » ; je veux tourner cette page de sa vie, qu’elle l’oublie. Je crois y être parvenu.
    
    Je tourne fébrilement les pages, je veux penser à autre chose. Je trouve alors : « J’aime cette femme qui est la mienne ; elle est à moi comme je suis à elle, je veux l’exclusivité de ses sentiments, de ses paroles, de son air, de son corps. Je veux m’absorber en elle et, en même temps, tout lui prendre ! » Je me sens mieux… Je continue à tourner les pages, une, deux, trois autres… Diverses choses redites comme : « Elle m’excite à très haut point. » ou comme « Elle a un très ...
«1234...»