L'étudiante en droit
Datte: 26/05/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les femmes,
Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds
... derrière une table, lève un regard désapprobateur vers moi. Je tends la main vers lui, comme pour m’excuser d’être si bruyante. Dans une bibliothèque, on doit entendre les mouches voler. Depuis le temps que je n’avais pas fréquenté ce genre d’endroit, je l’avais oublié. Rassuré, il se replonge dans sa lecture.
Je passe les allées entre les rayons en revue un par un à la recherche de ma nouvelle copine.
Je la découvre me tournant le dos entre deux rangées d’étagères, semblant regarder la tranche d’un livre.
Je m’approche, presque sure de la voir s’éclipser à nouveau et essayer de me faire encore courir après elle. Mais non, elle est impassible, complètement concentrée sur son livre. Elle parcourt le quatrième de couverture maintenant.
Je suis juste derrière elle maintenant, cette fois, elle ne se dérobe pas. Tu es à moi !! Je vais t’attraper, enfin !
Je me colle dans son dos, mes mains sur ses hanches. Mon visage s’approche du sien et je lui glisse à l’oreille :
- Toi, on peut dire que tu m’as fait courir ! Mais cette fois, je te tiens !
Un sourire radieux illumine son visage, elle se retourne, me fait face et colle ses lèvres aux miennes. Ma bouche s’ouvre pour laisser entrer sa langue. La mienne l’accueille avec joie. Elles se rencontrent, se titillent, s’enroulent l’une autour de l’autre. Ses mains ont agrippé mes fesses et les malaxent à travers ma jupe.
D’un seul coup, elle s’écarte de moi et se retourne vers les rayons de livres :
- Chuuuut, me ...
... fait-elle en mettant un doigt devant sa bouche.
Notre baiser a été si fougueux, que j’ai encore un peu de sa salive au coin des lèvres.
La bibliothécaire sévère patrouille entre les rayons. Elle a du trouver notre attitude suspecte, en bas, et veut s’assurer qu’il ne se passe rien de louche dans sa bibliothèque.
J’ai juste le temps d’apercevoir sa silhouette et son ombre, ma petite asiatique prend ma main dans la sienne et m’entraine vers l’allée suivante :
- Pas ici, me dit-elle
Elle ne m’a pas lâché la main et m’emmène vers les toilettes pour dames. Nous avons échappé au dragon-bibliothécaire. Elle m’attire dans une cabine, ferme la porte et nous reprenons notre petite affaire là où nous l’avions interrompu entre les étagères, trois minutes avant. Nous sommes à nouveau bouche contre bouche. Elle se sépare de moi, me colle au mur, s’accroupie devant moi, relève ma jupe sur mes hanches et embrasse mes cuisses. Sa bouche remonte, s’arrête à la lisière entre les bas auto-fixant et de la peau. Elle cesse ses baisers, c’est sa langue qui prend le relais, longeant le bord de dentelle des bas sur la circonférence, avant de remonter sur la peau et de poursuivre son ascension sur la cuisse. Ses mains sur les hanches, agrippent le bord de ma culotte et la tire vers le bas. Ma petite chatte enfin à l’air libre lâche son parfum. L’odeur de mon excitation envahie la cabine.
Nous entendons la porte des toilettes qui claque et le bruit de talons sur le carrelage derrière ...