Deux plus deux
Datte: 26/05/2019,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
cérébral,
noculotte,
BDSM / Fétichisme
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
amourdura,
Auteur: Rimaye, Source: Revebebe
... la faire descendre. Je vis (et Julien et Véronique le virent certainement aussi tant ils regardaient avec attention) que le tissu était mouillé. Elle tenta de le dissimuler en accélérant le mouvement, mais ce faisant, elle leva la jambe pour la faire passer, nous dévoilant l’espace d’un furtif instant l’ombre de son sexe nu. Puis elle prit la culotte et l’enserra dans sa main et vint la déposer dans le creux de la main de Véronique.
— Voilà, tu as gagné, fit-elle d’une voix blanche. Et maintenant, que vas-tu en faire ?
— Je le garde avec moi pour la nuit, répondit Véronique. Comme ça j’aurai un peu de toi avec moi. Je te la rendrai demain, je ne vais pas te la voler.
Je crois que Caroline commençait à saisir ce que Véronique éprouvait pour elle. Je perçus son trouble à son absence de réaction ; elle restait plantée là au milieu du salon, interdite. Pour lui venir en aide, j’intervins :
— Bon, en attendant, c’est bien moi qui dors avec Caro cette nuit, avec ou sans culotte.
— Elle n’en a pas besoin, si ? rétorqua Julien
— Peut-être pas, effectivement, répondis-je, amusé par son sens de l’à-propos.
Me saisissant de sa valise, je montai l’escalier derrière elle, suivi par Véronique et Julien. Arrivés dans la chambre, Caroline s’assit sur le bord du lit et pris sa tête dans ses mains.
— Tu ne te sens pas bien ma chérie ?
— Si, très bien. J’essaye juste de remettre de l’ordre dans mes pensées. Tu m’as joué un drôle de tour, Romain.
— Non, c’est Véro. Je me ...
... suis laissé faire, admis-je.
— Qu’est-ce qu’elle veut, à ton avis ?
— Je crois… que tu l’attires
— Tu es sûr de ce que tu dis ? Tu crois qu’elle est lesbienne ?
— Non, plutôt bi
— Bisexuelle ?
— Oui. En tous cas c’est sûr qu’elle aime les hommes, au moins le sien.
— Et les femmes ? Tu crois vraiment ?
— J’ai l’impression, oui. Ça te gêne ?
— Non, ce n’est pas la première fois que je croise une lesbienne. Je suis juste très troublée qu’elle s’intéresse à moi… devant toi.
— Parce que si je n’étais pas là, tu serais moins troublée ?
— Non, ce n’est pas ça que je voulais dire, rétorqua-t-elle avec humeur. Je n’ai jamais été draguée par une autre fille, voilà. Ça ne te ferait rien à toi d’être dragué par un mec ?
— Si, c’est sûr, fis-je, en repensant à ma douche avec Julien.
Je m’assis à côté d’elle et la pris par les épaules. Je l’embrassai dans le cou, derrière l’oreille. Elle se laissa aller contre moi. Je continuai à la couvrir de baisers, humant l’odeur de sa peau, mordillant ses épaules sur laquelle je fis glisser délicatement une première bretelle de sa robe. Puis une seconde. Je m’enivrais de sa peau douce et délicate. Je me tournai un peu face à elle et pris sa bouche entre mes lèvres. Elle me l’offrit avec fougue, sa langue venant à la rencontre de la mienne pour un baiser fiévreux. Mes mains se saisirent de ses épaules dénudées pour la faire venir à moi.
Tout en l’embrassant, je la dévorais des yeux. Ses beaux yeux verts étaient grands ouverts, me ...