Deux plus deux - Histoires de Sexe

Deux plus deux

... pour s’embrasser. Nous parlions peu mais nous regardions beaucoup, avec de grands sourires. Sa beauté me fascinait toujours autant. Je me dis que c’était une chance que je partageais avec Julien, d’avoir une belle femme.

Ils nous attendaient tous les deux dans le hall lorsque nous ouvrîmes la porte. L’accueil fut des plus cordiaux.

— Bienvenue Caro, lui dit Véronique. Tu es ici comme chez toi. Romain s’est déjà bien installé. Vous pouvez rester le temps que vous voudrez.
— Merci, répondit ma femme en lui rendant son plus beau sourire. Il m’a vanté votre hospitalité, je vois qu’il n’a pas menti.
— Lui non plus ne nous a pas menti : tu es vraiment très belle !

Caroline rougit à cette remarque prononcée par une autre femme qui brillait elle aussi par sa grande beauté. Les deux femmes se jaugèrent. Et s’adoptèrent en quelques secondes. Véronique entraîna Caroline par la main pour lui faire visiter la maison. Je restai au salon avec Julien qui me servit un verre.

— Tu dois être heureux de ne plus être seul, me dit-il,
— Oui, mais tu sais, je ne me sens pas du tout seul avec vous.
— En tous cas, je crois qu’elle a tapé dans l’œil de Véro.
— Oui, fis-je pensif, songeant aux conséquences possibles que cela pouvait avoir – je connaissais le penchant de Véronique pour les femmes.
— Quant à moi, je suis sous le charme : quelle beauté. Je m’incline !
— Tu n’es pas trop à plaindre non plus, je trouve, de ce point de vue-là.
— Ah bon, elle te plaît Véro ?
— Je sais ...

... apprécier les jolies femmes, oui. C’est indéniable.
— Je te la prête si tu veux.
— Qu’est-ce que tu racontes ? fis-je, abasourdi.
— Tu sais bien ce que je raconte, répondit-il avec un sourire en coin.
— Oui… enfin non, je ne comprends pas comment tu peux envisager ça.
— Ce serait un échange, bien sûr !
— Quoi ? Tu n’es pas sérieux tout de même ?
— Mais si. Tu sais bien que Véro et moi l’avons déjà fait.
— Eh bien, nous non.
— Ça ne te tente pas ?
— Écoute, je ne sais pas. Je n’y ai jamais réfléchi, je n’en ai jamais parlé avec Caro.

À cet instant, les deux femmes revinrent de leur visite, nous empêchant de terminer notre conversation. Je tentais de dissimuler mon trouble à Caroline qui descendait l’escalier d’un air enchanté.

— C’est magnifique chez vous, dit-elle. Je sens que je vais passer un bon week-end !
— Nous allons nous en charger, fit Julien. Tu bois un verre.
— Volontiers… mais après je vais devoir aller me coucher, car je suis épuisée par le voyage. Quelle expédition de venir de Paris. Et dire que je dois repartir dimanche !
— Avant de te coucher, dit Véronique, j’ai une chose à te demander.
— Laquelle ?
— J’ai fait un pari avec Romain.
— Ah bon ? Et ça me concerne.
— Oui. J’ai parié que tu aurais une culotte rouge.

Caroline me regarda d’un air incrédule. Puis, comme je lui confirmai d’une moue honteuse, elle dit avec un grand sourire :

— Eh bien vérifions ça, puisque Romain prend des engagements à ma place !

Et, à mon grand étonnement, ...