1. Une journée bien remplie


    Datte: 26/05/2019, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Emile, Source: Hds

    ... quiconque. Quelque chose s’est passé pendant ce court instant qui a déverrouillé mes envies de précéder les désirs de l’autre. J’aime à croire que ma nudité discrète peut devenir demain une exhibition publique grivoise et sans limites. Qui sait ?
    
    Lorsque nous reprenons conscience Katy, toujours silencieuse, me prend par la main et m’emmène sous la douche. Elle me guide pour que je pratique sa toilette, y compris ses parties intimes. J’apprécie de voir ce violent jet d’eau chasser mes liqueurs de ses organes dilatés. Je résiste à l’envie d’envahir à nouveau tous ses trous et me contente de la caresser toute entière sans, bien sûr, oublier les endroits les plus tendres. Après un court et nécessaire ménage des reliefs de nos frasques, nous nous installons, nus dans le canapé, collés l’un à l’autre. Son petit corps abandonné contre mon flanc m’émeut. Incapables de parler nous prolongeons nos caresses jusqu’en milieu d’après-midi ou elle finit par s’endormir. Je lui laisse un message pour qu’elle sache comment me contacter et je quitte discrètement sa maison à pied, la tête peuplée d’images hautement érotiques.
    
    Le soleil est encore haut dans le ciel et je suis ravi de trouver sur mon chemin l’ombre de la forêt. Un lièvre regagne bruyamment son terrier à mon approche. Je marche longtemps à l’écoute des mille habituels bruissements de ce lieu. Une biche traverse le chemin au loin. Des oiseaux s’envolent dans un fracas de branches et de feuilles. Après une petite heure, deux ...
    ... hommes d’âge mûr apparaissent au détour du sentier. Ils se tiennent amoureusement par la main. L’un est un athlète de taille moyenne, l’autre un petit homme brun maigre à la peau basanée. Son allure me rappelle quelque chose, mais quoi ? Arrivés à ma portée le gringalet m’apostrophe d’un « on ne reconnait plus les amis ? » et il éclate de rire. C’est mon partenaire de la plage naturiste ! Il s’approche et propose « reprenons où nous en sommes restés ». Une main douce se glisse sous mon marcel et commence à me caresser. Une autre, plus calleuse, entre dans mon short et me fait sursauter. Tiens, j’intéresse aussi monsieur muscle ! En un tour de main ils me dénudent entièrement. L’un m’embrasse et pénètre ma bouche tandis que l’autre me caresse le dos et les fesses d’abord tendrement puis de façon de plus en plus intrusive.
    
    Ils se libèrent de leurs oripeaux et m’exposent leurs agréables anatomies. (Il est vrai que je ne perçois la beauté des humains que dans la nudité !) Je suis à peine rassuré de me trouver ainsi exhibé en si nombreuse compagnie. Je n’avais jamais fantasmé cela avant. Pourtant, tout mon être semble vouloir leur faciliter la tâche. Je me tortille lascif, écarte plus que de raison mes fesses et mes lèvres comme dans une invitation à aller plus loin. Je caresse l’un et l’autre, branle leurs queues, introduis mes doigts dans leurs bouches, entre leurs fesses, excite leurs tétons. Constatant ma grande exaltation, le sportif laisse échapper : « Tu avais raison, ...