1. La décision


    Datte: 01/03/2018, Catégories: fh, ff, fhh, extracon, inconnu, cinéma, Oral pénétratio, Partouze / Groupe Auteur: 49_angers, Source: Revebebe

    ... emboîtées l’une dans l’autre, allongées, se caressant, s’embrassant, elles se sont découvertes et aimées, se pénétrant avec des jeux de langues, une recherche du plaisir foncièrement esthétique. Une chaleur bien connue monte du bas de son ventre, ses seins se durcissent ; quasiment seule dans la rame, elle se caresse légèrement à travers sa jupe.
    
    À l’arrêt du tram, Marida se glisse dehors, la chaleur de la ville monte le long de ses cuisses, elle se sent légère, elle traverse la place, des groupes de jeunes sont assis sur les marches d’un bâtiment, des couples s’embrassent, se tiennent par la main. Un vers ou un texte lui reviennent en tête « Beaux enfants, vous perdez la plus belle rose de vos chapeaux … » est-ce du Ronsard ou du Villon ? Elle ne sait plus. La jeune femme passe devant quelques cafés où se mélange l’odeur acre de la friture, de la musique et les commentaires de la diffusion du match. Des hommes la regardent avec empathie.
    
    Un coup d’œil rapide à sa montre, elle est en retard. Elle marche plus vite et sent sa poitrine, bien prise par le push-up noir et mise en valeur par l’échancrure de son débardeur, se soulever légèrement à chacun de ses pas, sa jupe voleter. Marida est heureuse et ça se voit.
    
    Devant le cinéma, c’est la foule des grands soirs, elle fait la queue et entre en salle, pour voir « En chair et en os », elle s’assoit au fond de la salle qui commence à se remplir, à sa gauche se trouve une étudiante souriante, les pubs commencent. Les ...
    ... lumières s’éteignent, un ombre se glisse à droite, dans le siège resté libre, elle porte une légère odeur reconnaissable, la même que celle qu’elle a laissé dans son jardin.
    
    Alors qu’à l’écran Pénélope Cruz accouche dans un bus, un léger frôlement sur l’accoudoir, un frisson parcourt le corps de la jeune femme, elle est alors d’une hyper sensibilité, les nerfs sont à vif, à sa gauche l’étudiante croise et décroise ces jambes, les écarte sans vergogne alors que Victor le héros du film sorti de prison apprend à faire l’amour. Sur l’accoudoir le contact est établi, ni l’un ni l’autre ne cherche à s’écarter. La pression est plus forte, aucun des deux partenaires n’ose bouger, Marida perçoit un regard poser sur elle, la mettre à nu, son cœur bat très fort alors qu’on lui prend la main, elle accepte. Elle est perdue, sur l’écran Elena vient retrouver Victor pour une nuit d’amour. Un bras vient par dessus son épaule et l’attire vers l’ombre, elle se laisse embrasser, c’est pour ça qu’elle est venue, ce baiser au goût particulier de l’aventure, de la libération, les langues se mêlent l’une à l’autre, un long baiser. Une main lui caresse tout doucement les seins qui durcissent à ce contact, comprimés par le soutien-gorge, elle ouvre les yeux, mais sa vue est complètement brouillée, elle ressent de nouveau une douce chaleur dans le bas de son ventre.
    
    C’est le générique de fin, Marida se lève en même temps que l’inconnu, elle sait qu’il s’agit d’un homme, il la soutient, la porte ...