1. La décision


    Datte: 01/03/2018, Catégories: fh, ff, fhh, extracon, inconnu, cinéma, Oral pénétratio, Partouze / Groupe Auteur: 49_angers, Source: Revebebe

    ... soit éteinte, les enfants couchés, son mari devant la télé, ça aussi malheureusement c’était devenu aussi un rituel, et comme elle aimait à le dire, son décrochage du soir, palliatif à une humeur grise, elle avait le pétard mou surtout ces derniers mois.
    
    Elle commençait à s’inquiéter et la dépression s’installait, elle se devait de réagir, après tout qu’avait-elle à perdre, une vie de couple qui prenait la flotte, une maison, coquette certes, ses enfants mais elle les garderait enfin, elle verrait bien. Tout ce confort matériel n’était pas suffisant, ne pouvait la satisfaire, au contraire même elle sentait monter en elle la volonté de tout casser, de retrouver son indépendance, de se prendre en main, de redevenir la femme libre qu’elle était, retrouver l’insouciance de ces vingt ans. Marida avait pris sa décision, elle devait relancer sa vie.
    
    Bien sûr physiquement ses trois grossesses, surtout celle du petit dernier, lui avait apportées quelques rondeurs, son visage avait pris quelques rides, cependant son corps était encore ferme, elle avait gagné une taille de bonnets et sa poitrine restait belle. Elle était donc encore bien appétissante et le remarquait dans le regard plein de concupiscence des hommes et dans celui de Lucie, une collègue de boulot qui affichait clairement son homosexualité.
    
    Elle se reprit donc en main, refit sa garde robe qu’elle avait eu tendance à négliger les derniers mois, de la lingerie plus coquine pour mettre en valeur ses seins, des ...
    ... tee-shirts et débardeurs moulants, un chemisier cache-cœur qui lui permettait de beaux décolletés, deux ou trois jupes ajustées. Elle retourna chez le coiffeur, se maquilla de nouveau.
    
    A son grand désarroi, son mari ne s’aperçut de rien. C’en était trop ! Le cinéma Arts et Essais de la ville proposait un cycle Almodovar, elle choisit un jour où était diffusé un match de football pour lui proposer de sortir au cinéma. Comme elle l’avait prévu, il déclina l’invitation et lui dit d’y aller seule.
    
    Il fait très chaud en ce mois de juin, Marida s’habille en circonstance, un débardeur moulant, une jupe à godet qui descend au niveau de ses genoux, des chaussures légères ; elle embrasse ses enfants et sort fumer pour se faire tourner la tête.
    
    Après avoir dit au revoir à son mari et elle se dirige vers le tramway. En marchant dans la rue, elle sent une gêne monter en elle, qu’espère-t-elle ? Que va-t-elle donc faire ? Pourquoi ne pas revenir sur ses pas et aller tranquillement se coucher et dormir ?
    
    Non, non, dormir c’est mourir !
    
    Heureusement, le tramway arrive, elle s’engouffre dans la rame. Son trouble se dissipe. Devant ses yeux défilent les quartiers. Des souvenirs remontent jusqu’à un autre mois de juin, elle a rencontré une fille lors d’un voyage à l’étranger, un véritable coup de foudre, elles ont goûté l’une à l’autre. Dans un coffre, Marida a toujours les négatifs et quelques tirages d’une séance photo, dans le reflet d’une glace on les voit toutes les deux, nues, ...