1. Le Manoir McLaughan - Chapitre 6


    Datte: 25/05/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Ambel, Source: Hds

    ... Je tendis l’oreille, mais personne ne sembla rentrer dans la chambre. J’avais l’impression qu’on m’observait depuis l’entrée. Peut-être Albert prenait-il du plaisir à m’apercevoir attachée par mon collier au lit, toujours bâillonnée et aveuglée, pleine de terre. Peut-être même allait-il prendre d’autres photos. Mais à ma grande surprise, ce fut la voix de mon mari qui me parvint. Mon coeur fit un bond : mon cauchemar était terminé, j’étais sauvé.
    
    « Alicia, ma chérie, c’est moi. Je viens de rentrer de mon périple ! Que ce fut pénible, les routes étaient inondées, et le chemin pour revenir jusqu’au manoir était presque impraticable ! Heureusement que la Range Rover est solide. Je ne te dérange pas longtemps, je voulais simplement te dire bonne nuit. Albert m’a déjà tout raconté. »
    
    Cette fois, ce fut la panique qui s’empara de moi. Albert lui avait tout raconté ? Ma curiosité, la punition qui avait suivi, la fuite et la chute dans la boue, et maintenant, cette humiliation supplémentaire ? Et mon mari l’acceptait sans un mot ? Je voulus lui crier à quel point j’avais été maltraitée durant ces deux jours, mais je ne pus sortir qu’un vague râle à cause du bâillon qui me serrait toujours la bouche.
    
    « Non, non, ne t’embête pas à m’expliquer. Albert m’a dit que tu étais tombée malade et que tu avais gardé le lit toute la journée. Je ne tiens pas à t’empêcher de dormir ou à te fatiguer inutilement. Nous parlerons de tout cela demain, si tu es rétablie. Je te souhaite une ...
    ... bonne nuit, chérie. »
    
    J’étais désespérée, incapable de trouver une solution. Je voulus crier une nouvelle fois, lui faire comprendre dans quelle situation j’étais, mais tout fut étouffé par le bâillon, et la porte fut refermée presque aussitôt. J’étais seule dans mon lit, sale et honteuse, à la merci d’un domestique stupide, et mon mari ne s’en était même pas rendu compte ! Il croyait à l’histoire de son majordome, et cela lui suffisait ! Des larmes coulèrent sur mes joues terreuses, mais cela ne m’aida pas à me libérer. Finalement, vaincue par la fatigue et abattue par la situation, je m’endormis d’un sommeil très agité.
    
    Ce fut de nouveau la porte qui me réveilla le lendemain. J’étais toute endolorie, il y avait de la bave partout sur l’oreiller et mes joues. Le spectacle devait être pitoyable. Et même si j’étais heureuse que mon mari vienne enfin me délivrer, j’avais honte de l’état dans lequel j’étais. J’avais dû salir tous les draps, et je ne savais pas trop comment mon mari accueillerait de me voir ainsi exposée, avec le plug anal bien enfoncé depuis bientôt deux jours.
    
    Quelqu’un rentra dans la pièce, alla directement vers la fenêtre, et ouvrit les rideaux. Je ne voyais toujours pas la moindre trace de lumière, signe que le bandeau de cuir devait être très épais. Le drap qui me couvrait fut alors retiré, puis je sentis qu’on déliait la chaîne du lit. J’allais enfin être libérée, et j’en avais bien envie !
    
    Une main me caressa alors les fesses, qui frémirent ...
«1234...»