1. Le Manoir McLaughan - Chapitre 6


    Datte: 25/05/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Ambel, Source: Hds

    Je n’en pouvais plus. La terre désormais sèche se craquelait sur toute ma peau, me tirant de partout. Même si j’avais pu rouvrir les yeux car la boue avait durci, la douleur était probablement la pire au niveau de mes fesses, qui sentaient encore la sévère punition infligée par le fouet d’Albert la veille. Pourtant, mes tétons me faisaient également mal, et ma bouche toute contusionné bavait continuellement à cause de la boule qui m’empêchait de parler normalement. Enfin, mes pieds, dans leur position si inconfortables, coincés dans les talons hauts, me faisaient horriblement souffrir. Jamais je n’avais tant espéré qu’il ne pleuve, mais le ciel toujours gris ne semblait pas vouloir m’aider.
    
    Albert réapparut plusieurs heures plus tard, alors que la nuit commençait à tomber et que je grelottais de froid. Il crut bon de préciser « je vois que Madame est sèche, elle peut donc rentrer au manoir ». Cela m’agaça au plus haut point, mais je n’étais plus en mesure de le signifier.
    
    « J’ai préparé à Madame de la soupe, est-elle intéressée ? », lança le majordome en détachant la chaîne du clou à laquelle elle était fixée. Comme je hochais la tête pour confirmer, pensant que ce serait enfin l’occasion de retirer ce maudit bâillon, Albert me tira par la chaîne dans la cuisine, comme une vulgaire chienne. Le plug anal continuait de se déplacer doucement lorsque je marchais, me chauffant l’anus, alors que je l’avais parfaitement oublié quelques minutes auparavant.
    
    Le domestique me ...
    ... fit asseoir à table, mais ne retira pas le bâillon. A la place, il servit un bol de soupe chaude, y planta une paille puis s’arrangea pour qu’elle contourne la boule et rentre dans ma bouche.
    
    « Maintenant, Madame peut boire comme elle l’entend. Après cela, je conduirai Madame se coucher, afin qu’elle puisse se repentir de son mauvais comportement aujourd’hui. J’espère que plus jamais elle ne tentera de fuir sa punition. »
    
    La soupe me réchauffa le corps et apaisa ma faim. Comme toujours, elle était très bonne et je n’avais pas à me plaindre de la nourriture, même si c’était bien la seule chose correcte dans ma situation. Lorsque j’arrivai au fond du bol, penchée sur la table et les mains toujours attachées dans le dos, Albert me fit me relever et marcher derrière lui, toujours tenue en laisse. Je montai l’escalier à sa suite jusqu’à ma chambre, où Albert me tira jusqu’au lit. Il défit les couvertures, puis m’y poussa, enroulant la chaîne à l’un des montants du lit à baldaquin pour m’empêcher de me relever. Il me donna une fessée qui m’arracha un gémissement, remonta les couvertures sur moi, puis me bandai les yeux avec une sorte de bandeau en cuir qui me cacha aussitôt toute source de lumière. J’étais totalement plongée dans le noir. J’entendis alors la porte se fermer, et je sus que la nuit allait encore être bien inconfortable.
    
    Je fus réveillée en sursaut par le bruit de la porte. Je n’avais pas l’impression d’avoir dormi beaucoup. Etais-ce déjà Albert qui revenait ? ...
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