Les Mousquetaires - Histoires de Sexe

Les Mousquetaires

... dans le lavabo pour être rincés plus tard, nous allons sous la douche.

— Laisse-moi faire, me dit Laure, qui passe la savonnette très doucement sur ma poitrine, mon ventre et mes cuisses. Une fois la mousse, abondante comme toujours en présence de sperme, enlevée par l’eau tiède, elle me couvre de petits baisers. Quand elle se penche, ses fesses heurtent la paroi, tant la cabine est petite. Elle en rit, et c’est désormais à moi de la caresser avec la savonnette et de rincer, mais sans projeter d’eau sur son bouton d’amour, pourtant sans défense car son sexe est épilé, bien qu’une touffe de poils très courts le coiffe, petit buisson surplombant la vallée des merveilles. Sans nous être concertées, nous voulons en effet, tout à l’heure, trouver sous nos langues notre intime odeur. En attendant, les pointes de ses seins appellent mes lèvres. Et mes dents !
— Mordille, oui ! Sans les couper, quand même… J’ai pensé si longtemps à notre séance dans la quincaillerie de Thierry, et j’y pense encore. Tu ne faisais guère attention à moi, pourtant. Tu n’es toujours pas épilée, toi.
— Olivier préfère.
— Qui c’est, Olivier ? Que je suis bête ! Vous êtes mariés ?
— C’est tout comme !
— Tu me le présenteras ?
— Peut-être. Si tu jures de ne pas le draguer. Ou si tu jures de le draguer. Si tu crois que je sais ce que je désire…
— Mais nous en sommes toutes là, ma belle. Cesse donc de te tracasser, et profite ! Tu as un joli petit cul, tu sais. Il s’en sert, Olivier ?
— ...

... Épisodiquement. Le tien est plus charnu, il appelle la fessée. Tiens, voilà pour te punir de tes questions indiscrètes !
— Même pas mal ! Tu aurais pu taper plus fort, ma chérie. Et plus longtemps.
— J’en prends bonne note, tu ne perds rien pour attendre.

Sur mon lit, elle me dit que c’est son amant qui a voulu qu’elle soit épilée, sauf le ticket de métro. C’est son copain qui en a fait, une tête ! Non, bien sûr, il n’est pas au courant, pour l’autre… Ni qu’elle aime tant être attachée, livrée au bon vouloir de cet homme qui pince si délicieusement les sensibles tétons. Elle tord gentiment les miens, comme avec négligence, puis les aspire avec voracité.

— Il y appose parfois de ces pompes à venin qu’on trouve en pharmacie. Ça ne fait pas vraiment mal, mais ça les gorge de sang, et ça les fait grossir. Tu connais ?
— Non. Tu crois que Christophe en aura ?
— Peu probable. Tu es trempée, depuis notre bain de soleil avec ces pèlerins. Tu préfères les garçons, hein, Sophie ? Moi aussi, au fond… Qu’est-ce qui te fait rire ?
— "Au fond" !
— Idiote ! Mais tu as raison. N’empêche, depuis dix ans, j’ai une revanche à prendre, écarte les cuisses, et plus vite que ça, je veux te brouter et je veux que tu me broutes. En position !

Ses petites lèvres sont plus développées que les miennes. Elle aussi ! Je vais en faire un complexe. Son clito est entre mes lèvres et sous ma langue. La sienne est le chaperon rouge de ma forêt pendant que ses mains courent sur mes fesses, un doigt ...