1. Qui fait l'ange fait la chienne (1)


    Datte: 23/05/2019, Catégories: Hétéro Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... dissimuler à son regard pervers ni mon anus ni ma chatte encore béante, ma fente souillée, mon orifice dégorgeant le foutre.
    
    C’était humiliant. Alors, j’attendais au moins un mot gentil.
    
    Il m’a simplement dit : « Toi t’as du potentiel. Tu vas devenir une bonne salope. »
    
    La vexation de trop. Je lui ai jeté un regard noir. Sa réaction ? Un soupir agaçant. Méprisant. Je le détestais. Les larmes aux yeux, j’ai claqué la porte. J’étais bien décidée à ne plus jamais revoir cet odieux personnage !
    
    Mais impossible d’effacer la jouissance infinie que j’ai connue grâce à lui. Impossible de laver mon corps de son odeur, de son goût. Gravée dans ma chair, la mémoire de sa peau. L’empreinte de sa queue imprimée dans mon ventre. Il a hanté mes jours et mes nuits. Sept jours durant ! Au plus je le maudissais, au plus son souvenir me possédait.
    
    Et je l’ai revu aujourd’hui. Et maintenant, je sais. Je l’aime ! C’est un fait ! Je ne dois plus lutter contre cette évidence. Avec le recul, je me rends compte du malentendu. L’homme ainsi complimente sexuellement sa femme. Je n’aurai pas dû réagir comme ça. Ce sont des réactions de gamine. Alors qu’il instaurait entre nous une complicité sans faux-semblant. Non, je n’aurai pas dû m’offusquer mais, au contraire, être flattée. La prochaine fois, je ne reproduirai pas la même erreur. Je vais tout faire pour le reconquérir ! Je le jure devant Dieu. Je vais prendre l’initiative. Demain, je débarque chez lui. Je m’offre sans réserve, sans ...
    ... condition. Il pourra tout exiger de moi.
    
    En attendant, il faut que je me méfie de Julie. La manière dont cette garce s’est jetée sur moi pour me demander pourquoi je n’étais pas restée avec Thibaud ! La fourbe ! J’ai bien vu qu’elle jubilait. Je sais bien qu’elle est jalouse. J’espère qu’elle a cru mon mensonge. Je ne suis pas stupide, j’ai repéré son manège à la cafétéria. Comment elle le matait en douce ! Comme la garce se tortillait en mettant ses grosses mamelles sous son nez ! Ses pis de vache ! Elle maronne trop de ma chance. C’est moi, et pas elle, qu’il a choisie ! Et Sandrine, l’autre hypocrite, qu’est-ce qu’elle m’énerve celle-là ! Espèce de blondasse ! Gros cul ! Un vrai hippopotame ! Elle est encore pire que Julie avec ses airs de sainte-nitouche, ses poses de princesse qui se croit supérieure aux autres. Ces deux pimbêches m’envient ! Voudraient me voler mon homme. Oui MON HOMME ! Elles ne me connaissent pas ! Elles ne savent pas à quel point je suis prête à tout pour le garder !
    
    Je me tourne et me retourne dans le lit...
    
    Je suis trop sur les nerfs...
    
    En manque d’amour...
    
    Je m’imagine enlacée par les bras si puissants de mon homme...
    
    Si puissant...
    
    Ses mains courent sur mon corps, sur mes seins gonflés par le désir...
    
    Que mes tétons sont réactifs, sensibles ! Mes doigts sont aspirés vers mon ventre, vers la tiédeur de mon nid d’amour, vers ma fente si humide...
    
    C’est mon homme qui me caresse...
    
    Il m’apaise...
    
    Il me comble...
    
    Je ...
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