Passage à l'acte - Histoires de Sexe

Passage à l'acte

... tentative de drague de Nicolas, à l’exception de mon rêve dans le chalet et du fait que je les avais espionnées.

— En clair, tu es en train de me dire que tu voudrais coucher avec Elodie, c’est ça ? conclut ma cousine. Je murmurai un « oui » honteux.

Sandrine se renfonça dans le canapé, avec sa tête si particulière quand elle réfléchissait à 100 à l’heure.

— Ecoute, tu sais que je ne suis pas jalouse, ni possessive. J’ai peut-être une idée pour t’aider…

Le vendredi soir suivant, Elodie et Sandrine se retrouvèrent dans l’appartement atelier de ma cousine. Planquée derrière la tenture, mais cette fois avec la bénédiction de cette dernière, j’entendais tout.

— Alors, tu as eu des nouvelles de Sophie, demanda Elodie d’une voix préoccupée
— Ne t’inquiète pas pour ça, je lui ai parlé, et tout va bien. Elle était juste un peu décontenancée, mais elle accepte la chose. Elle doit prendre contact avec toi très bientôt.
— C’est vrai ? C’est super, j’avais si peur de perdre une amie dans cette histoire…
— Allez, calme-toi maintenant. J’ai une surprise pour toi ce soir, quelque chose d’un peu spécial. Ouvre, dit Sandrine en tendant un petit paquet cadeau à Elodie.

Celle-ci l’ouvrit, et découvrit un foulard de soie noire.

— J’aimerais que tu te bandes les yeux pendant que je te fais l’amour, ce soir. Et je ne te parlerai pas. Je ne veux entendre que nos bruits, murmura Sandrine au creux de l’oreille d’Elodie, tout en passant ses mains sur sa poitrine.

Elodie eut ...

... un petit rire :

— Pourquoi pas, si ça peut nous faire plaisir.

Les deux se dirigèrent vers le grand lit dans un coin de la pièce.

— Vas-y, mets-le, demanda ma cousine.

Elodie obtempéra.

— Ne bouge pas, je reviens, murmura Sandrine.

Elle se dirigea vers la tenture derrière laquelle j’étais cachée, me fit signe que c’était à moi de jouer. Dans le plus grand silence, elle me déshabilla, ce qui contribua à augmenter mon état d’excitation, puis me poussa en avant vers Elodie, immobile et souriante, tout en prenant ma place derrière la tenture. J’approchai, nue, d’Elodie. Mes mains tremblaient, mais en m’accroupissant, je les posai sur les chevilles nues de mon amie, puis les fis glisser le long de ses jambes tout en remontant sa robe. Dieu, que cette peau était douce ! Je déposai un baiser maladroit en bas de ses fesses, puis me redressai pour terminer d’ôter sa robe, la voyant tendre les bras et se cambrer de façon magnifique.

L’espace d’un instant, je repensai aux mots de Sandrine, qui m’expliquait son plan :

— Sois la plus naturelle possible, pense à tout ce temps pendant lequel tu as attendu ce moment. Comme on se ressemble beaucoup, coupe de cheveux comprise, elle ne devrait pas remarquer tout de suite que quelque chose a changé. À toi ensuite de lui faire penser à autre chose….

J’entendis Elodie soupirer d’aise, ce qui m’incita à m’enhardir. Tout en la tenant par la taille, j’approchai mes lèvres des siennes. Nos bouches se joignirent, nos langues ...