Orgasmes et statistiques - Histoires de Sexe

Orgasmes et statistiques

... de plaisir et éjaculai en fermant les yeux tandis que ma partenaire continuait de balancer son bassin à toute allure en gémissant encore.

Quand je commençai à reprendre mon souffle, Juliette s’était redressée et continuait ses va-et-vient au-dessus de moi, m’arrachant quelques dernières sensations plaisantes, et je constatai que les grains de lumières au-dessus de moi tournoyaient encore et ne s’étaient pas encore reformés. C’était la première fois que cela était si long. Mais ils ralentirent finalement, s’éloignèrent un peu de moi, s’agglutinèrent une nouvelle fois et Éloïse reparut, assise près de moi sur le canapé, ses yeux de braise dardés dans les miens.

— Ouaouh !!! fit-elle simplement.

J’étais agréablement surpris. Pour une fois que l’une ou l’autre ne me sortait pas une de leurs conneries abominables de martiens ! C’était la première réaction normale que j’observais depuis que je les avais trouvées au fond du jardin.

Juliette poursuivait sa quête orgasmique, mais allait se heurter à une difficulté inconnue : mon sexe se dégonflait et serait bientôt flasque. Elle dut s’apercevoir que quelque chose n’allait plus car elle se releva légèrement, me libérant et se laissa tomber assise à côté de moi, laissant s’échapper un filet de sperme de ma cuisse jusqu’à l’assise du canapé.

— Notre accouplement fut encore une fois très satisfaisant, me dit-elle, mais pourquoi n’ai-je pas obtenu d’orgasme ?
— Ce sont des choses qui arrivent, ma puce, et malheureusement, ...

... en général, quand le mec a fini, c’est cuit !

Elle m’observa, un instant déçue, puis m’adressa un sourire espiègle :

— Heureusement pour moi, reprit-elle, vous n’êtes pas n’importe quel Terrien… J’ai à côté de moi le grand Gufti Shank en personne !

Je rêvais ou elle se foutait de moi !

— Et maintenant, continua-t-elle en se relevant, vous allez me faire jouir avec votre langue…
— Euh… commençai-je en pensant avec antipathie au sperme qui s’écoulait encore de son sexe.

Mais je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit d’autre. Elle vint se positionner debout au-dessus de moi, les jambes écartées pour que je la lèche. Un dernier filet de sperme suinta devant mes yeux, s’échouant sur mon torse et elle s’approcha, plaquant sa vulve contre le bas de mon visage. Je pris une grande inspiration et fermai les yeux avant de plonger ma langue contre son clitoris encore tout dur. Avec la plus grande force d’abstraction que je pouvais produire, je me mis à la lécher avec méthode, sans excitation, et avec comme seul plaisir de lui en fournir. Mais cela lui plaisait et elle gémissait et dès lors j’en retirai tout de même un petit mélange de satisfaction et de fierté.

— Oh, toi aussi, viens me lécher ! l’entendis-je supplier dans un soupir tandis qu’elle se penchait complètement en avant au-dessus de moi.

Et Éloïse vint me rejoindre, appuyant son corps contre le mien, son menton contre le mien ; sa langue glissa entre les globes fessiers de Juliette et vint effleurer ...