Le labyrinthe
Datte: 15/05/2019,
Catégories:
fh,
couple,
copains,
amour,
volupté,
BDSM / Fétichisme
intermast,
entreseins,
Oral
pénétratio,
jeu,
init,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... »
Marc avale sa salive, jette un regard circulaire puis me fixe, mi-sourire.
— Nous sommes amis, pour moi tu es presque une sœur, Laure… proteste-t-il.
— Oui, mais j’ai aimé ce presque inceste ! Excitant ! dis-je en riant, décidée que je suis à poursuivre autrement notre relation.
— Tu es en manque, ou quoi ? répond-il en m’entraînant dans le jardin, sous un arbre à l’écart. On se connaît assez, que se passe-t-il ?
— En manque oui. Mais attends, tu m’as provoquée également, non ? Je veux simplement que tu m’aimes aussi comme une femme, Marc. On a passé l’âge de l’école primaire ! minaudé-je en lui caressant fraternellement le bras.
Il reste songeur, regarde ses pieds, me fixe à nouveau, visiblement gêné.
— Ecoute, reprend-il, j’ai aimé aussi… enfin, tout à l’heure, tu vois. Mais continuer… j’aurais envie, c’est sûr, mais tu es mariée, et je ne voudrais pas que ça casse quelque chose entre nous, tu comprends ?
— Je comprends, Marc, je comprends, murmuré-je la voix brisée. Voilà, tu y réfléchis. On se rappelle, excuse-moi, mais je dois m’occuper de mes invités.
Et je le plante là, énervée, déçue, le cœur gros. « Je suis folle » pensé-je. Et l’angoisse soudaine de l’avoir perdu, comme ami et comme amant. Je m’enquiers des uns et des autres et, enfin, je me retourne et cherche Marc des yeux. Je le vois plus loin, visiblement prendre congé, en discussion avec mon mari, sans prendre la peine de me revoir. « C’est fini » me dis-je, « fini, et j’ai tout gâché ...
... »
o-o
Le lendemain matin, dégrisée, le mari parti au boulot, je me prélasse dans un bain moussant. Hier, j’avais sans doute un peu trop bu, et je tente donc de faire le point. Mais rapidement je conclus : aucun doute, Marc, je le désire. Ou bien j’ai des besoins physiques qui se réveillent ! Mais non, les deux, mon général ! L’envie et le besoin que mon ami me baise, ceci dit trivialement, qu’il me montre qu’il est sexué. Curieux ? Atypique ? « Tu philosophes, Laure » me dit une petite voix. « Tu l’aimes, c’est tout, et depuis longtemps ! » poursuit la même voix. Je l’aime ? Qui sait ?
Je me secoue. Et alors ? À 28 ans, j’ouvre les yeux sur un compagnon de route que je fréquente depuis l’école primaire. Aujourd’hui c’est un homme, moi une femme. C’est tout simple, non ? Et naturel qu’ils aient envie de faire l’amour.
Marc ! À son évocation, mes mains glissent sur ma peau, jouent avec la mousse puis descendent sur mon ventre. D’un doigt, je me risque sur le clito, l’effleurant à peine. Ah ! Les sensations d’hier me reviennent ! Décidément… La tête rejetée en arrière, j’imagine que mes doigts sont ceux de Marc. Je me fouille sans ménagement, recherchant un plaisir rapide. « Laure, me dis-je, tu te dévergondes, manquerait plus que tu utilises un gode ! ». J’éclate de rire à cette idée. Des copines le font bien et ne s’en cachent pas. Brusquement, je cesse mon savant massage et, muée par je ne sais quelle pulsion, je sors de la baignoire à la recherche d’un objet qui ...