1. Le labyrinthe


    Datte: 15/05/2019, Catégories: fh, couple, copains, amour, volupté, BDSM / Fétichisme intermast, entreseins, Oral pénétratio, jeu, init, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    Mais pourquoi, ce jour-là, cette petite palpitation dans le ventre, cette bouche sèche, ces mains moites, cette soudaine humidité qui sourd entre les cuisses ? Et surtout vis-à-vis de Marc !
    
    Car Marc est presque un frère pour moi, un copain d’enfance, que je vois régulièrement comme un ami de toujours. Mais jamais, au grand jamais, je n’aurais imaginé qu’un jour j’aurais eu envie de lui, et violemment. Qu’ainsi j’allais me découvrir quelques talents d’une grande amoureuse, et enfin jamais imaginé non plus les conséquences et la difficulté d’en sortir, comme d’un labyrinthe.
    
    o-o
    
    Moi, je suis Laure, 28 ans, mariée depuis deux ans, alors que Marc au même âge est encore célibataire. Il fait partie de mon cercle d’amis et mon mari l’a très vite accepté. Et quel ami ! Nous nous connaissons depuis l’école primaire et, chacun enfant unique, nous nous sommes inconsciemment adoptés comme frère et sœur, sûrement pour combler ce manque d’une vraie fratrie. Une enfance où, inséparables, nous avons partagé les mêmes jeux, puis les mêmes écoles, collèges et lycées.
    
    À l’adolescence, il avait ses copines, moi mes copains, et nous jouions à commenter nos conquêtes respectives, allant jusqu’à « chasser » l’un pour l’autre de nouvelles connaissances, sans que jamais, curieusement, l’idée nous soit même venue de flirter.
    
    Jusqu’à éviter involontairement toute remarque sur nos physiques respectifs. Et pourtant, Marc est bel homme – je le réalise aujourd’hui, mais oui – et moi, sans ...
    ... me vanter, « un bon coup » comme disent ces messieurs fort délicatement, avec fesses et seins pour revues masculines. Au pire, en toute modestie, je n’y serais pas ridicule.
    
    Plus tard, vers nos vingt ans, il y eut bien des effleurements, des regards, mais si furtifs qu’ils n’eurent pas de suites. Comme si chacun s’interdisait une relation qui aurait été comme quasi-incestueuse. Un blocage, un refoulement, que sais-je, mais solidement établi, au moins je le supposais : nous nous étions installés dans une relation asexuée.
    
    Quand je lui avais présenté mon futur mari, il m’avait glissé à l’oreille : « Laure, sois heureuse, mais surtout ne m’oublie pas ». Puis il m’avait serrée très fort et, avec le recul, trop fort. Trop fort pour une étreinte seulement fraternelle, et je n’ai compris que plus tard. Pas compris non plus pourquoi lui, de son côté, était encore célibataire. Autant de signes qui auraient dû m’alerter. On aurait gagné du temps.
    
    Satisfaite de mon mariage sur le plan matériel et social – la situation de mon mari me permettant de ne travailler qu’à mi-temps et pour assurer des superflus – je le suis moins sur le plan sexuel. Je veux dire que c’était mieux « avant ». Mon cher époux s’endort assez facilement, alors que fiancé il ne regardait ni sa montre, ni la télé ; à toute heure j’étais son programme favori et je le lui rendais bien ! Reste que, avec relativement peu d’expérience, je ne suis sans doute pas très experte au lit, n’ayant eu avant mon mari que peu ...
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