1. Le labyrinthe


    Datte: 15/05/2019, Catégories: fh, couple, copains, amour, volupté, BDSM / Fétichisme intermast, entreseins, Oral pénétratio, jeu, init, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... réalise aussi que Marc me regarde enfin comme une femme, et c’est nouveau aussi, comme mon trouble.
    
    Le brouhaha du repas nous reprend, les verres se vident, se remplissent, les rires fusent. Une belle journée. Le vent soudain se renforce dans une bourrasque, enveloppant la tablée d’une fumée acre venant des saucisses sur le feu, soulevant encore cette fichue robe, mais cette fois jusqu’en haut des cuisses, découvrant ainsi le petit triangle de mon string.
    
    J’éclate de rire et nombreux sont ceux qui se lèvent pour échapper à la fumée. Dans le désordre général, je sens alors une main rabattre ma robe et s’attarder sur mes genoux, les serrer. Marc ! C’est Marc, les yeux changés, comme je ne les lui connais pas. Surprise ! J’y lis le désir. Les femmes détectent ça, cette lueur du mâle en chasse… Et moi, brusquement, transformée en femelle réceptive, je crispe ma main sur la sienne, et je sens l’appel de mon ventre, cette humidité, ce léger tremblement des cuisses qui veulent s’écarter, inviter. Un courant passe, puissant, et loin d’être « fraternel », il est plutôt explicitement « charnel »
    
    Le tout n’a duré que quelques secondes, mais c’est bien réel : le désir est né, brusquement ! Du moins s’agit-il de mon interprétation. Quoi, après tant d’années, comme frère et sœur ! Les invités reprennent leur place, personne n’a rien vu, et j’évite de tourner la tête vers Marc. « Impensable ! Que faire ? Mais qu’est-ce qui m’arrive ? » pensé-je en boucle, sans doute les joues ...
    ... rouges, en m’absorbant dans mon assiette. Insensiblement Marc s’est rapproché et je sens sa cuisse, sous la table, collée à la mienne. C’est délicieux. Délicieux au point que mon entrejambe semble ruisseler… Ah ! Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu cette sensation ! Et dans ma tête, bêtement, de me dire : « Pourvu que ça ne se voie pas, si je tachais la robe… ». Mais surtout ce désir soudain pour Marc… Tout de même, il s’agirait d’un autre homme, admettons et pourquoi pas, compte tenu de mon état de femme un peu délaissée, mais Marc ?
    
    Soudain, ce repas me semble interminable et je découvre d’un autre œil cette assemblée. Tous gentils, je les aime bien, mais qu’ils s’en aillent, maintenant ! Que je puisse me libérer de cette pulsion, d’une manière ou d’une autre ! « Mais tu es folle, pensé-je, comment veux-tu, avec Marc, qu’il te plante là, son amour entre les jambes ? Qu’il te remplisse, te submerge, t’inonde ? » Ces images me font frissonner et je me retiens de ne pas aller chercher, juste à côté de moi, l’objet de mes tourments. « Allez, Laure, juste un zip à défaire, et c’est le bonheur ! ». Mais ce serait folie, et cette idée me fait rire, toute seule, à l’étonnement général.
    
    — Et bien Laure, tu t’es raconté une histoire ! me lance gaiement mon mari.
    — Oui, c’est un peu ça ! articulé-je, proche du fou rire.
    — Et on peut savoir ? demande un copain placé en face de moi
    — Secret. Secret de femme ! répliqué-je en souriant et en cherchant à changer de ...
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