Le labyrinthe
Datte: 15/05/2019,
Catégories:
fh,
couple,
copains,
amour,
volupté,
BDSM / Fétichisme
intermast,
entreseins,
Oral
pénétratio,
jeu,
init,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... peux plus, pour une première fois il faut qu’il me prenne, je veux jouir alors qu’il me possède. De ma langue je le repousse et je balbutie « En levrette, prends-moi en levrette ».
Vite je me mets à quatre pattes, fesses en l’air, la tête dans l’oreiller. J’aime cette pratique où la femme est impudique, soumise, la pénétration profonde, où l’on peut s’imaginer qu’il peut y avoir erreur de trajectoire… Une remarque : « Oh, le beau cul ! », ses mains qui me tiennent par les hanches, et soudain un pieu brûlant qui me transperce. Il m’a prise sans ménagement, à la hussarde, à fond. Je crie. Son membre est large et, bien que je sois plus que mouillée, il me laboure l’intérieur. De la douleur mêlée de plaisir. « Oh là ! Marc, doucement ! » soufflé-je en griffant les draps. Du coup, il reste sans bouger, profondément ancré en moi. Terrible de le sentir aussi gros, planté en mon tréfonds. Je suis comme un papillon épinglé sur une planche. Je gémis, récupérant un peu avant l’assaut final. Et puis, d’elles-mêmes mes fesses se mettent à onduler, l’invitant à poursuivre. Chaque va-et-vient me tire des petits cris tant je suis serrée sur son membre et, enfin, je sens mon plaisir venir, m’y aidant d’un doigt sur mon clito. « Oui, vas-y, vas-y, je vais jouir, ah ! viens !» éructé-je en ayant un orgasme d’anthologie, où je sens comme mon ventre exploser, mes entrailles s’éparpiller.
Sous la jouissance, je m’affaisse un peu, épuisée, puis je perçois qu’à son tour Marc se libère, ...
... non sans m’avoir d’une grande claque sur les fesses fait rectifier la position, m’inondant à grands jets, en geignant des rauques « Laure, ah Laure ! ».
Immobile, le cul en l’air, je savoure cet instant où il est encore en moi, m’écrasant à demi, instant que je souhaiterais éternel. J’ai la chatte en feu, éclatée de bonheur, dégoulinante de nos jus, les cuisses maculées, les bas tachés ; les traces voluptueuses de notre intimité ultime, que j’aime étaler, sentir.
« Dieu, ce qu’il m’a mis ! » pensé-je, les sens comblés comme jamais.
Essoufflés, nous sommes l’un contre l’autre, bouche contre bouche, les yeux dans les yeux. Je tiens son sexe ramolli dans une main et je m’amuse à vouloir le réveiller. Dommage que la Nature fonctionne comme ça, il faut du temps pour que ça regonfle ! Je l’observe, le détaille, comme si je le voyais pour la première fois. Câline, je me love contre sa poitrine. Des questions me viennent et je veux éviter son regard, des questions de femmes à ce moment-là.
— Dis-moi, Marc, mais je n’attends pas de réponse si tu ne veux pas. Tu m’aimes un peu, juste un petit peu ?
— ….
— Bon, donc tu m’aimes ! décidé-je en riant.
— Laure, ma puce, pourquoi tout compliquer ? Oui, je t’aime un peu, voilà, articule-t-il d’un ton dégagé.
— Tous pareils, les hommes ! murmuré-je. Vous couchez et adieu ! Mais tu n’es pas un homme comme les autres, je me trompe ? Pas avec moi !
— Ecoute, tu es MA Laure, et je t’aime beaucoup, au-delà de ce que tu peux ...