1. Galettes et autostop


    Datte: 14/05/2019, Catégories: ffh, nonéro, délire, merveilleu, Humour Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode 1 : une étrange théière est tombée dans mon jardin ; il s’est avéré qu’elle renfermait un génie, nommé Bazouk. D’abord bluffé, je me suis vite aperçu que c’était plus une plaie qu’un cadeau du ciel. Il est tout de même parvenu, après d’innombrables efforts, à me "créer" deux magnifiques jeunes femmes, physiquement absolument sublimes, Azura et Pandore. Le problème, maintenant, c’est que Bazouk ne veut pas satisfaire à tous mes souhaits, et surtout, ne veut plus rentrer dans sa théière.
    
    Résumé de l’épisode 2 : après de nombreux essais, Bazouk est parvenu à me réaliser la voiture de mes rêves, un superbe coupé sport quatre portes noir. Mais j’ai dû me résoudre à ne pas aller travailler, car mon stupide génie ne veut pas me lâcher d’une semelle. Au moment où nous allions sortir en ville, Azura, Pandore, Bazouk et moi, trois policiers se sont pointés, alertés par ma vieille voisine à qui nous avions fait quelques misères. Grâce à l’aide de Bazouk, nous sommes toutefois parvenus à nous débarrasser d’eux en les laissant assis à ma table de jardin, endormis par un sort de mon puissant mage. Nous avons enfin pu partir tous les quatre à bord de la voiture de sport, afin d’aller en ville trouver de quoi vêtir décemment Pandore et Azura (Bazouk s’étant montré ridicule lors de sa tentative de confectionner le moindre bout de tissu).
    
    Je roulais à toute allure à travers la campagne, aux commandes du coupé de la marque Bazouk ; monstrueusement puissante et ...
    ... incroyablement stable, la voiture était une merveille à conduire. À mes côtés, siégeait son fabricant ; enfin, siégeait, c’est beaucoup dire : plutôt, il « émanait de sa théière », elle-même posée sur le siège passager. Je ne manquais pas de le féliciter régulièrement, chaque fois que j’étais étonné par l’accélération, la reprise, ou la tenue de route de son véhicule. Et cela le mettait dans un état pas possible, on aurait presque dit qu’il bouillonnait sous son sourire potelé. Il allait sans doute falloir que je l’engueule un peu à nouveau…
    
    Et derrière nous, toujours dans leurs peignoirs trop grands et délicieusement échancrés, Azura et Pandore demeuraient outrageusement belles malgré leur teinte verdâtre et les expressions de frayeur qui se dessinaient sur leurs visages depuis que j’avais abordé un peu vite les premiers virages. J’avais essayé d’entamer avec elles une sorte de conversation, mais je crois qu’elles étaient trop crispées pour y participer convenablement. Quant à mon illustre génie, je me refusais toujours à discuter sérieusement avec lui. Du coup, je parlais tout seul :
    
    — On va d’abord aller vous trouver des fringues, les filles. Je connais un ou deux magasins abordables, où vous pourrez trouver ce qui vous plaît.
    
    Dans le rétroviseur, je les devinai acquiescer du bout des yeux. Bazouk tenta d’émettre son avis :
    
    — Si je puis me permettre… commença-t-il ;
    
    mais je l’interrompis tout net :
    
    — Non ! Toi, tu garderas la voiture. Hors de question que tu te ...
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