Endormie contre moi
Datte: 28/02/2018,
Catégories:
fh,
frousses,
rousseurs,
amour,
volupté,
Oral
pénétratio,
Auteur: Ed Benelli, Source: Revebebe
... sommes partis, oublieux des rendez-vous et des visites. En marchant pour rentrer, quelque chose dans ses yeux avaient changé. Pas seulement ses yeux en fait.
Sa démarche se faisait hésitante, ses pas étaient empressés, ou alors elle restait derrière moi, en retrait. Sa main dans la mienne, ses doigts serrant ma paume, comme si elle n’eut voulu que me désirer partiellement. Ses yeux me disaient le contraire. En traversant le parc près de chez moi, elle s’arrêtait à tous les arbres, m’entraînait avec elle sous les branches enneigées, pour m’embrasser à pleine bouche, pour m’enseigner tout ce qu’elle savait sur l’art du baiser.
Et elle en savait long. Sa langue douce et chaude, ses lèvres et tout son corps semblait répondre avec enthousiasme et envie. Sophie s’était transformée. Ses mains me tiraient contre elle, m’auraient griffé le dos n’eussent été les quinze épaisseurs de vêtements.
Quand on se séparait, elle se mordillait les lèvres et expirait fortement, comme essoufflée. Dans ses yeux, le plaisir et l’envie ne cachait qu’à moitié quelque chose de plus obscur. Je ne voulais voir que sa beauté et sa joie, son envie, mais quand mes yeux plongeaient dans les siens, j’y décelais trouble et chagrin.
La porte de mon appartement se refermait sur nous, nous cloîtrant du monde extérieur, au moment où elle me plaqua à nouveau contre le mur. Je perçus les derniers bruits de voiture, étouffés par la neige, avant que toute mon attention soit captée par ses lèvres sur les ...
... miennes. Sa langue a forcé son chemin jusqu’entre mes dents et elle a fouillé partout pour prendre la mienne. Sophie se plaquait fiévreusement contre moi, me serrait les fesses dans les mains et moi j’avais crocheté les miennes dans les plis de son lourd manteau.
Elle eut un gémissement étouffé alors qu’on se séparait encore. Ses yeux vibraient tellement.
J’ai déverrouillé ma porte rapidement et j’ai ouvert en grand.
Tous seuls, nous étions totalement seuls.
Et la tempête recommença. Sophie m’empoigna par le col de mon manteau pour me dévorer à nouveau les lèvres.
J’ai fermé les yeux après elle et me suis laissé porter par sa douceur endiablée. Puis, j’ai senti quelque chose d’humide contre ma joue.
J’avais ma main dans son cou que je flattais le plus délicatement que je pouvais. J’ai entrouvert un œil et j’ai vu cette femme magnifique, entrain de m’embrasser, les yeux fermés sur un malheur que je ne connaissais pas et qui le pleurait en gémissant. Il me vint l’envie d’arrêter pour lui demander ce qui n’allait pas, elle dut sentir que je m’éloignais et resta accrocher à moi.
Cette larme unique que j’avais vu, me troubla tout autant que sa main qu’elle pressa entre mes jambes. Je crois qu’en cet instant, j’oubliai bien égoïstement sa tristesse.
Elle fit passer mon polaire au-dessus de ma tête et le laissa retomber au sol, tandis que je m’appliquais à déboutonner son manteau et, d’un mouvement d’épaule, m’aida à le lui retirer. Elle enleva son bonnet en ...