1. Retour de l'internat (1)


    Datte: 09/05/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Swingme, Source: Xstory

    ... épilées, le fin tissu de ma jupe indécemment relevée -qu’il serait si facile, d’un simple mouvement de main, d’écarter entièrement pour découvrir le plus intime de ma personne-, peut-être une infime parcelle de mon ventre, ou même mon nombril, si mon débardeur ne tombe pas correctement… Impossible qu’il manque ma poitrine, épanouie et tentatrice, et sûrement le dessin de la dentelle qui l’étreint, peut-être même l’emplacement et la taille d’aréoles et des tétons, enflammés par mon désir, le tout probablement facilité par la sueur qui a du coller l’étoffe à ma peau.
    
    Quelle chaleur étouffante, d’ailleurs ! Quelle idée de me mettre côté soleil sur cette banquette ! Je me maudis intérieurement, puis reprends l’inventaire : mon cou, mes épaules dénudées, offertes à sa langue et à ses dents, ma mâchoire, mes lèvres charnues et légèrement entrouvertes, mes pommettes, mes yeux clos, mes oreilles, mes cheveux longs, négligemment attachés et tombants sur mon cou. Sans fausse modestie, je me dis que le tableau a de quoi attiser les convoitises.
    
    J’imagine mon militaire engoncé dans son pantalon de toile kaki, l’érection douloureuse, cherchant une position moins inconfortable mais ne pouvant pas bouger au risque de faire grincer ce satané simili-cuir, les mains moites, le petit ange sur l’épaule droite lui rappelant ses devoirs "tu es un mec bien, on ne force pas les filles", luttant contre le diable ricanant sur l’épaule gauche et lui susurrant "prends-la sauvagement, elle ...
    ... n’attend sûrement que ça, regarde cette position, ce demi-sourire sur ces lèvres délicieuses…" !
    
    J’en souris mais ne m’attarde pas sur ses fantasmes, je crois qu’il ne m’attire finalement pas tant que ça, et je préfère m’abandonner aux miens : et s’il osait ? Il viendrait s’asseoir à côté de moi, poser sa main sur ma cuisse, comme par erreur. Il l’effleurerait à peine, faisant quelques doux va-et-vient, déclenchant d’irrépressibles frissons jusque dans mon échine.
    
    Puis s’enhardissant, il remonterait, passerait sous ma jupe, attendrait patiemment que j’écarte imperceptiblement les jambes, déposerait un instant sa paume sur mon string, sentant à travers l’étoffe le moelleux de ma vulve. Enfin, d’un savant et habile mouvement des doigts, il les glisserait sous la dentelle…
    
    Pendant ce temps, son autre main s’autoriserait à s’emparer d’un sein. Mes seins sont larges et doux, pas trop gros, non, mais généreux, parfaits pour sa main. De sa paume, il en emprisonnerait un, le comprimerait à travers les couches de tissu. S’il était habile, il trouverait le bout raffermi par ses caresses, le presserait, savourant la rigidité du téton, m’arracherait un gémissement étouffé.
    
    Mince, j’en suis toute inondée… cette double sensation de moiteur, sueur et cyprine, me rend brusquement mal à l’aise et interrompt ma rêverie. C’est de mon copain que j’ai envie, pas de ce… j’entrouvre les yeux… boutonneux malhabile qui me sourit benoîtement, tout en s’épongeant le front. Sa chemise est couverte ...