Laure et Annie - Histoires de Sexe

Laure et Annie

... faire une fois. Où est ton appareil ?
— Tu sais, je suis assez pudique, et puis il y a bien longtemps que je ne me suis pas dénudée devant quelqu’un.

Annie ouvre une sacoche et sort un appareil numérique.

— C’est presque le même que celui de ma mère, il est simple d’emploi, dit Laure. Bon, où se met-on ?
— Où penses-tu que c’est le mieux ?
— Nous pouvons rester ici, répond Laure. Il y a du soleil, et personne ne peut voir, ton terrain est clos.
— OK

Les mains tremblantes, Annie enlève son chemisier. Puis, elle détache sa ceinture et commence à descendre sa jupe.

— Ça me fait bizarre que tu me regardes, dit-elle à Laure.
— Tu sais, je vais te voir nue dans quelques instants, autant que tu t’habitues. Et puis ça peut t’encourager si je te dis que le spectacle n’est pas désagréable ?
— Bof… C’est gentil, mais je sais que tu préférerais regarder un homme.
— J’aime bien regarder une femme aussi, où est le problème ?

Annie est maintenant en slip et soutien-gorge. Elle s’assied.

— Finalement, comme ça, ça devrait aller.
— Ah non ! dit Laure, le médecin t’a dit nue, et puis un soutien-gorge ne donne pas une idée de ce qu’il y a dessous. On peut même le faire mentir.
— Bon, d’accord, soupire Annie.

Ses mains passent dans son dos, elle défait l’attache. Puis elle attrape les bretelles, et les fait glisser en cachant ses seins. Elle pose le soutien-gorge sur la table, tout en essayant de masquer sa poitrine.

— Enlève-les, lui dit doucement ...

... Laure.

Annie écarte les mains, apparaît seins nus face à son amie. Laure ne dit rien, et contemple sa poitrine.

— Tu as de beaux seins, j’aimerais bien avoir une si belle poitrine.
— Merci. La tienne n’est pas mal non plus, lui répond Annie, rouge comme une pivoine.
— Tu n’en sais rien, tu ne l’as jamais vue.
— C’est vrai, mais on peut en juger malgré les vêtements. Bon, tu prends une photo ?

Laure prend l’appareil, cadre et déclenche.

— Je vais en faire plusieurs, tu pourras choisir, et puis comme ça, tu te rendras mieux compte des progrès. Mais il vaudrait mieux que tu te lèves.

Annie se lève, Laure la fait tourner vers elle. Elle prend un portrait en buste, puis cadre sur les seins. Un cliché, puis deux, et elle se met sur le côté pour prendre la poitrine d’Annie de profil. Après deux ou trois clichés, elle passe derrière Annie pour la prendre de dos.

— Tu enlèves le reste ?

Annie ne répond pas et passe ses doigts sous l’élastique de la culotte. Une seconde d’hésitation, puis elle la descend, tournant toujours le dos à Laure.

— J’ai un gros cul, hein ?

Laure rit.

— Franchement, il y a pire ! Tu n’as pas à avoir honte de ton derrière, surtout que tu as de jolies fesses.
— On ne m’a pas souvent dit ça, et c’est la première fois que c’est une femme qui me le dit.
— Il y a un début à tout, lui répond Laure. Ne bouge pas, je prends une photo.

Un cliché, puis un deuxième, Laure recule pour prendre Annie en entier.

— J’ai pris tes hanches et tes cuisses ...