Laure et Annie - Histoires de Sexe

Laure et Annie

... prendre par ses partenaires masculins. Ses mouvements ralentissent, Laure laisse ses doigts en elle sans bouger. Laure fait doucement glisser ses doigts pour les sortir, en veillant à ne pas toucher le clitoris.

Annie reste allongée, un bras sur son visage, cachant ses yeux. Laure prend un siège et s’assied à côté d’elle, la contemple. Elles restent ainsi de longues minutes, puis Annie enlève son bras et leurs regards se croisent. Laure sourit.

— Inutile de te demander si c’était la première fois ?
— Oui, et toi ?
— J’ai échangé quelques bisous avec une copine quand j’étais ado, mais je n’avais encore pas eu l’occasion d’aller plus loin. C’était un fantasme qui revenait régulièrement, et je m’étais dit que j’essaierais un jour.
— Eh bien moi, ça ne m’étais jamais venu à l’idée.
— Tu n’as pas de fantasme ?
— Si, répond Annie. Faire l’amour avec deux hommes, mais cela restera un fantasme.
— Il ne faut jamais dire jamais ! s’exclame Laure. Ça aussi je compte bien essayer.
— Moi, ça me fait un peu peur.
— Ah bon ? Tu as peur de te sentir salie si tu le fais ?
— Non, dit Annie, c’est que je ne voudrais pas qu’ils me demandent certaines choses.
— Quoi donc ?
— De me prendre tous les deux en même temps.
— Eh bien pour moi, ...

... c’est le fantasme dans le fantasme ! répond Laure sans hésiter. Tant qu’à le faire avec deux hommes, autant essayer ça.
— Oui, mais déjà un par derrière, ça fait mal, alors j’imagine que deux en même temps, tu dois souffrir.
— En t’entendant, j’ai comme l’impression que tu ne dois pas trop aimer la sodomie, dit Laure.
— Non, car ça m’a toujours fait mal.
— Pas moi ! J’ai eu un peu mal la première fois, car j’étais un peu crispée, mais après, mon mec s’y prenait tellement bien que j’y prenais beaucoup de plaisir. Peut-être que ceux qui te l’ont fait n’ont pas été assez doux ?
— Il n’y a eu que mon mari.
— Il te préparait avant ?
— Comment ça ?
— Il te caressait l’anus avec les doigts, ou la langue ?
— Ah non.
— Tu veux dire qu’il entrait directement ?
— Oui.
— Alors ce n’est pas étonnant que tu aies eu mal ! S’il changeait de trou sans prévenir, tu devais déguster. Pour moi ce n’était pas le cas, et parfois c’est moi qui lui demandais de me sodomiser. Je me caressais en même temps, et j’avais des orgasmes par le clito d’une rare intensité !
— Tu as eu plus de chance que moi alors.
— Oui, sans aucun doute. Mais il n’est pas trop tard pour que tu fasses d’autres découvertes, et je pense que tu es à la veille d’en faire de nouvelles…